Contre la politique générale de la bourgeoisie, celle de Macron-Barnier-Le Pen, la politique générale des travailleur·se·s et de la jeunesse
- Par Christne Héraud
L’assemblée a jugé bon, à l’ouverture de la séance du discours de politique générale de Barnier mardi 1er octobre, de rendre hommage à Philippine en commençant par une minute de silence qui prétendait exprimer toute la compassion que suscite un crime aussi effroyable. Sauf que cet hommage relayait l’instrumentalisation raciste et xénophobe par l’extrême droite de ce meurtre attribué à un étranger sous le coup d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français). Ceux qui composent en grande partie cette assemblée réactionnaire n’ont d’intérêt pour les plus modestes et les victimes que si elles leur donnent l’occasion de déverser les pires préjugés comme ils l’ont fait tout au long de cette séance où Barnier a déroulé son projet d’austérité, sécuritaire, anti-immigrés et anti-ouvriers au service des classes dominantes que le bloc réactionnaire cherche à imposer au monde du travail.
Un exercice d’équilibriste, notait la presse, pour le chef du gouvernement en sursis qui consistait à trouver un consensus acceptable par l’ensemble des clans rivaux des macronistes au RN afin d’éviter la censure. Il a joué l’homme d’expérience, de bon sens, proche des préoccupations de la population, l’homme de dialogue avec les partenaires sociaux, jouant un simulacre d’ouverture à des mesures de justice sociale pour contrebalancer les brutales attaques de son programme, de crainte de provoquer la révolte et les réactions des travailleur·se·s, de la jeunesse et des classes populaires. Il a aussi été contraint d’annoncer l’abandon de la réforme du corps électoral et le report des élections locales en Kanaky où la domination de l’Etat colonial a provoqué le soulèvement de la population kanak, brutalement réprimée.
Présentation de notre brochure : Déroute du capitalisme, guerres et menace de l’extrême droite,impuissance du NFP et des appareils syndicaux ou les bases d’un parti des travailleurs
- Par Démocratie Révolutionnaire
La montée de l’extrême droite, des idées et des forces réactionnaires, du nationalisme et des préjugés xénophobes et racistes, ici ainsi qu’en Europe et dans l’ensemble des vieilles puissances impérialistes réunies dans l’Otan, n’est pas un simple épisode d’une crise chronique mais bien le symptôme d’une maladie profonde qui se développe au sein des citadelles capitalistes et menace l’ensemble des nations intégrées au marché mondial du capitalisme financiarisé mondialisé.