Une pause pour mieux poursuivre la guerre contre le peuple palestinien pour le compte des puissances occidentales
- Par Galia Trépère
Biden s’est déclaré « extraordinairement satisfait » de l’accord conclu mercredi dernier entre Israël et le Hamas pour la libération de 50 otages en échange de la libération de 150 prisonniers palestiniens et d’une « trêve » de 4 jours. 6700 Palestiniens, dont un grand nombre d’adolescents, seraient actuellement détenus en Israël, et un tiers d’entre eux placés en « détention administrative », sans aucun motif officiel, de manière totalement arbitraire. Pendant cette pause, huit Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par l’armée israélienne.
Dès l’annonce de l’accord, les autorités israéliennes avaient pris soin de préciser qu’il ne s’agissait que d’une « pause » dans les combats, dont le renouvellement chaque jour est conditionnée par la libération des otages et au cours de laquelle pendant 6 heures par jour « aucun aéronef, avion, hélicoptère ou drone ne serait autorisé à survoler la bande de Gaza ». Sans que soit précisé ce qu’il en sera les 18 heures restantes.
Offensive réactionnaire, l’extrême droite au secours de la dictature du capital
- Par Daniel Minvielle
Mercredi 22, aux Pays-Bas, le PPV (parti de la liberté) de Geert Wilders est arrivé en tête aux législatives, obtenant 35 sièges (sur 150). Avec ceux remportés par deux autres partis d’extrême droite, ce sont 45 sièges qui reviennent à cette dernière. Surnommé le « Donald Trump néerlandais », Geert Wilders a construit sa carrière politique sur sa haine de l’islam, prétendant, dès le début de sa campagne, vouloir démolir les mosquées, interdire le Coran, fermer les frontières aux migrants. Partisan de la sortie de l’UE, il pourrait maintenant devenir premier ministre des Pays-Bas s’il réussit à construire une coalition de gouvernement.
Cette inquiétante victoire du PPV aux Pays Bas n’est qu’un des éléments d’une tendance bien plus générale.