L’offensive terrestre d’Israël pour rayer de la carte Gaza a commencé. Après 22 jours de bombardements incessants sur une population affamée, assoiffée, sans abris, la soldatesque sioniste a commencé l’invasion de Gaza, protégée par un déluge de feu, le plus intense depuis le début de la guerre. Gaza est « un champ de bataille ». C’est à un véritable nettoyage ethnique auquel se livre l’armée israélienne avec le soutien de toutes les puissances capitalistes occidentales derrière les USA emportés dans une nouvelle croisade contre le monde arabe, les musulmans.

Vendredi soir, l’Assemblée générale de l’ONU a réclamé à une large majorité une « trêve humanitaire immédiate », demande toute platonique que l’ambassadeur israélien à l’ONU a qualifiée d’« infamie ».

Cette punition collective infligée à tout un peuple colonisé dont les terres sont occupées depuis 75 ans par l’État sioniste est une mise en accusation de la domination sur le monde des vieilles puissances impérialistes qui entraînent l’humanité dans le chaos.

Les mensonges d’État qui prétendent justifier ce crime ne peuvent effacer la vérité historique. Mardi dernier, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, son secrétaire général António Guterres, a déclaré que « l’attaque terroriste du Hamas ne vient pas de rien », mais « de 56 ans d’occupation ». « Je suis profondément préoccupé par les violations manifestes du droit humanitaire international auxquelles nous assistons à Gaza. Soyons clairs. Aucune partie à un conflit armé n’est au-dessus du droit international humanitaire. Rien ne peut justifier que des civils soient délibérément tués, blessés ou enlevés, ou que des roquettes soient lancées contre des cibles civiles » pour de nouveau appeler à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ». Il s’est attiré les foudres d’Israël demandant sa démission.

Pour les Etats-Unis, un cessez-le-feu « à ce stade-ci ne bénéficierait qu’au Hamas » et Biden se contente de donner des conseils hypocrites de modération à Netanyahou tandis que l’UE demande tout aussi hypocritement des « couloirs humanitaires » et des « pauses » pour venir en aide aux habitants de la bande de Gaza assiégée, pilonnée sans répit depuis 22 jours au moment où l’armée israélienne s’engage dans l’invasion terrestre de Gaza.

Une résolution aurait-elle été votée que cela n’aurait rien changé à la politique d’Israël qui depuis sa fondation n’a cessé de violer les résolutions de l’ONU. En particulier la résolution 242 du 22 novembre 1967 qui condamnait l’« acquisition de territoire par la guerre » et demandait le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés » pour défendre « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque Etat de la région.

La fondation d’Israël après la Seconde Guerre mondiale s’est faite par la terreur contre les Palestiniens chassés de leur terre. La partition sous l’égide de l’ONU de la Palestine jusqu’alors sous mandat c’est à dire sous domination coloniale britannique, en deux Etats, juif et arabe, qui a donné naissance à l’Etat d’Israël, en 1948, s’accompagne de la Nakba, la « grande catastrophe », l’expulsion de 800 000 Palestiniens de leurs terres. Le 9 avril 1948, des milices sionistes attaquaient le village de Deir Yassin et exterminaient la grande majorité de ses habitants – 240 hommes, femmes et enfants – n’en gardant quelques-uns en vie que pour les faire défiler comme captifs dans les rues de Jérusalem. Après la guerre de 1949, Israël impose la division en deux territoires palestiniens coupés l’un de l’autre.

L’expansionnisme sioniste a, méthodiquement, étape après étape, élargi son territoire pour enfermer le peuple palestinien dans le camp de Gaza ou dans les bantoustans que sont les territoires palestiniens en Cisjordanie soumis à un véritable apartheid. Israël a mené son projet sioniste jusqu’à se retrouver dans la situation d’« écraser » Gaza, de se livrer à un véritable génocide dans l’objectif de réaliser le mythe du « grand Israël ». Terrible aboutissement de la tragédie juive qui voit les israéliens s’enfermer eux-mêmes dans une forteresse-prison dirigée par l’extrême-droite et les fanatiques religieux pour le compte des USA.

L’ONU qui a porté Israël sur les fonts baptismaux a été bien incapable de s’opposer à la logique expansionniste du sionisme soutenue ou encouragée par les USA et les grandes puissances impérialistes occidentales. Fondée au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’ONU était censée garantir la paix, en fait la paix des vainqueurs, les USA et leurs alliés, en donnant à leur domination, leurs guerres et exactions la légitimité du droit international qu’ils avaient eux-mêmes écrit. Les déclarations de bonnes intentions n’ont pas résisté à la réalité des « règles » qui façonnent les relations internationales dans le monde capitaliste. Aujourd’hui, alors que la mondialisation débouche sur de nouvelles tensions et rivalités militaires internationales, l’ONU appartient au passé. L’exacerbation de la concurrence, la montée des nationalismes et du militarisme, la violence de la guerre n’ont que faire de ses résolutions. La loi capitaliste du plus fort s’impose dans toute sa folie barbare, elle ne peut connaître d’autres limites que la révolte, le soulèvement, la solidarité des travailleurs et des peuples.

« Le siège total », la torture sans fin d’un peuple pour préparer sa liquidation

Même dans ses activités les plus simples et indispensables, l’humanitaire, l’ONU est condamnée à se plier à la loi des armées. Son agence pour les réfugiés palestiniens est contrainte de cesser ses activités faute de carburant dans la bande de Gaza, assiégée et pilonnée sans répit. L’aide internationale qui peut encore arriver dans le territoire palestinien ne représente qu’« une goutte d’eau dans un océan de besoins », selon son secrétaire général. Les chirurgiens sont souvent amenés à opérer sans anesthésie. Dans la ville de Gaza, dix hôpitaux sont hors service, plus de 90 pour cent des médicaments et des produits sont épuisés. Le nombre de morts et de blessés ne cesse de croître, un véritable massacre de civils sans défense, sans abri, sans eau ni nourriture, « la famine comme arme de guerre » selon les mots d’Oxfam. « Où qu’on aille, on mourra », épuisés, abandonnés à la terreur sans fin du déchaînement de peur meurtrière des sionistes, les Palestiniens voient avec effroi se déployer l’offensive terrestre préparée par l’intensification des frappes aériennes et la concentration de troupes et de chars aux abords de la bande de Gaza.

Après que l’armée israélienne a mené un premier « raid ciblé à l’aide de chars », opérations menées « en préparation des prochaines étapes du combat », vendredi matin l’infanterie a mené un nouveau « raid ciblé dans le secteur central de la bande de Gaza », épaulé par « des chasseurs et des drones », avant que samedi l’offensive terrestre ne se déploie, « une guerre longue et dure » annonce Netanyahou.

Les USA préparent une éventuelle extension du conflit en mettant la main sur Israël

Mercredi dernier, la Chambre américaine des représentants a adopté, à une large majorité de 412 oui et 10 contre, une résolution en soutien à Israël qui « se défend contre la guerre barbare lancée par le Hamas et d’autres terroristes ». Ce vote donne un quitus à Biden pour la politique qu’il a engagée au Moyen orient qui est bien plus qu’un soutien militaire, un véritable engagement dans la guerre elle-même dont témoigne l’impressionnant dispositif déjà déployé. Après l’envoi de l’« USS Gerald R. Ford », les Etats-Unis ont annoncé l’arrivée d’ici quelques jours d’un deuxième porte-avions, l’« USS Dwight D. Eisenhower », en Méditerranée, une force de plus de 15 000 marins.

Le secrétaire d’État, Antony Blinken, avait indiqué que l’Administration américaine échangeait avec des officiels israéliens au sujet des différentes options militaires possibles sans préciser le cadre et la nature de cette collaboration. Le Pentagone a ensuite confirmé l’envoi de plusieurs officiers américains en Israël afin de conseiller l’état-major de Tsahal sur son offensive terrestre à venir. Parmi ces officiers figure le général trois étoiles James Glynn, ancien commandant des opérations spéciales du corps des marines, qui a également participé aux opérations américaines visant l’État islamique en Irak. Il s’agit de partager « les leçons apprises par les États-Unis en combattant l’État islamique à Mossoul », la bataille pour reprendre la ville irakienne en 2016-2017.

La préoccupation du Pentagone n’est pas de faire respecter « le droit de la guerre » mais de se donner les moyens avec Tsahal de mener l’offensive terrestre au moindre coût et laisser croire qu’il essaye de contenir la catastrophe humanitaire en cherchant à éviter qu’elle ne retourne l’opinion mondiale contre eux. Ils ont voulu surtout convaincre Israël que des frappes aériennes « ciblées » combinées à des raids des forces spéciales seraient moins meurtrières qu’une opération massive. La tactique américaine s’applique aujourd’hui froidement.

La Maison blanche veut reprendre la main sur Israël menacé par l’embrasement de la région et qui, donc, a besoin de l’aide de son protecteur d’autant que Netanyahou a dressé la population contre lui et assure, à l’ombre des militaires, l’intérim de sa propre élimination prochaine alors qu’en Israël même monte la colère.

La proposition zélée et peu crédible de Macron que la « coalition internationale contre l’État islamique, que nous avons utilisée pour nos opérations en Irak et en Syrie, combatte aussi le Hamas », avant de faire, quelques jours plus tard la proposition d’une coalition humanitaire (!), essayait de s’inscrire dans cette logique d’extension de la guerre et visait à donner à la France une place dans une éventuelle escalade guerrière au Moyen-Orient. Cette proposition n’a servi qu’à montrer la parano présidentielle et son zèle militariste. Les USA qui se préparent à cette extension pour tenter de l’empêcher ou pour attaquer l’Iran tout en évitant d’en porter la responsabilité ne voulaient en aucun cas du zèle velléitaire de la France. Le Pentagone se prépare à un éventuel embrasement voire prend le risque de le provoquer du moins avec l’Iran tout en essayant de garder la maîtrise des rythmes autant que faire se peut, en particulier pour ne pas dresser l’opinion américaine et mondiale contre lui.

Personne n’est en mesure de prévoir ces rythmes mais cet embrasement est inscrit dans la logique des guerres engagées par les puissances occidentales depuis le début du siècle principalement en Irak, Syrie où l’armée américaine compte près de 2 500 et 900 soldats. Celle-ci est déjà intervenue en Syrie alors qu’au Sud Liban les affrontements entre Israël et le Hezbollah se multiplient et les nouveaux rapports de forces qui se construisent à travers la guerre actuelle, l’aggravation de la déstabilisation du Moyen Orient conduisent à une généralisation du conflit.

Les intérêts des Etats-Unis au Proche-Orient sont considérables. Des milliers d’entreprises américaines, pas seulement dans le secteur des hydrocarbures, y possèdent des filiales et bureaux de représentation. Avec les ressortissants impliqués dans la coopération politique et culturelle, ainsi que les militaires, on dénombre 80 000 Américains en Arabie saoudite, 50 000 aux Emirats arabes unis, 45 000 au Koweït, 8 000 au Qatar, des milliers à Bahreïn et Oman, mais aussi 600 000, souvent binationaux, en Israël, 5 000 en Jordanie et 86 000 au Liban.

« Je dis franchement aux hommes d’Etat américains qui gèrent actuellement le génocide en Palestine que nous ne souhaitons pas l’expansion de la guerre. Mais si le génocide à Gaza continue, ils ne seront pas épargnés par ce feu », a déclaré, jeudi, Hossein Amir Abdollahian, le ministre des affaires étrangères iranien, devant l’Assemblée générale des Nations unies. Jusqu’où l’Iran est-il en mesure d’assumer réellement les conséquences de ces propos qui signifieraient la guerre avec les USA ? Le déploiement de la puissance militaire américaine semble pouvoir l’en dissuader à moins qu’elle ne l’y pousse. Imposer la destruction de Gaza sans réaction du monde arabe en ayant rassemblé les puissances occidentales derrière lui serait pour Biden une victoire et un avertissement au monde entier. Une victoire qui inévitablement annoncerait des conflits à venir, de nouvelles étapes dans la mondialisation de la guerre.

Aveuglé par la puissance des USA et le mépris des peuples, Biden prend le relais de Netanyahou dans la course à la barbarie. Il court inévitablement à son propre échec comme en Irak, en Afghanistan, en Libye en semant la mort, la destruction et des souffrances inouïes pour les peuples, un chaos mondialisé.

La lutte contre la guerre, une lutte démocratique et révolutionnaire, internationaliste pour le socialisme

La propagande officielle débitée du matin au soir par tous les médias qui soupçonnent le moindre point de vue un tant soit peu critique de l’État d’Israël de soutien au Hamas et d’apologie du terrorisme, d’antisémitisme, exerce une véritable censure et vise à embrigader les esprits dans la pensée unique des bellicistes occidentaux, une véritable propagande de guerre. Elle voudrait paralyser tout point de vue critique, toute solidarité ou contestation du terrorisme de l’État d’Israël, de l’union nationale belliciste. La méthode est simple, rodée, la morale et l’idéologie bourgeoise, une vision inversée des rapports sociaux où le dominant est glorifié, l’exploité, la victime responsable de son sort, coupable de tous les maux de la société, une morale et une idéologie à nu, décomplexées, dont le cynisme et l’hypocrisie ne connaissent pas de limites. C’est la logique du discours sécuritaire, raciste, xénophobe. La loi du plus fort, le récit des vainqueurs imposé aux vaincus et, suprême humiliation, les vaincus effacés, invisibles, sans passé ni histoire, déshumanisés, la mise scène en continu du drame des Israéliens et les souffrances des victimes ignorées, ne sont-elles pas que des « animaux » ! La terrible bassesse d’une intelligentsia vendue pour le prix de son petit confort matériel et moral !

Quand le mensonge érigé en vérité d’État atteint un tel degré de cynisme et de mépris des victimes, de leurs souffrances, se profile à l’horizon la dictature seule capable d’imposer à la population le mensonge comme vérité. Quand la politique, le discours politique visent consciemment à construire une illusion criminelle, à laisser croire à celles et ceux qu’on assassine que leur propre meurtre a un sens pour l’avenir comme le font Biden et les alliés d’Israël, ce sont les fondements mêmes de la civilisation qui s’effondrent pour faire place à la barbarie.

« Lorsque cette crise sera terminée, il faudra avoir une vision pour la suite. Selon nous, il doit s’agir d’une solution à deux États. […] Les Israéliens et les Palestiniens méritent chacun de vivre côte à côte dans la sécurité, la dignité et la paix. », ces propos de Biden alors que le Pentagone organise un massacre avec l’armée israélienne sont d’une hypocrisie et d’un cynisme insupportables. Pas plus que les dirigeants américains n’ignoraient que leur politique et celle de l’Otan à l’égard de la Russie et de l’Ukraine ainsi que des pays dits de l’Est ne pouvait conduire qu’à la guerre, Biden n’est pas sans connaître les risques d’escalade militaire que représente la politique des USA et d’Israël pour en finir avec la question palestinienne et instaurer Israël comme gendarme du Moyen Orient en fonction des développements prévisibles des conflits dans le monde. Il sait que « la solution à deux Etats » est un mirage, que ni les USA ni Israël n’en veulent.

Cette escalade militaire n’est pas plus la conséquence de la folie de Poutine que de celle du Hamas ou de la parano de Netanyahou dont se joueraient les USA, elle participe du mode d’existence du capitalisme. De tout temps, la guerre a été un mode de gestion de rapports de force entre nations et groupes capitalistes pour décider de qui s’approprierait la plus grosse part du butin, des richesses créées par l’exploitation des travailleurs et des peuples. Avec le capitalisme financiarisé mondialisé, le capitalisme sénile, se sont multipliés les Etats qui, chacun à leur niveau, postulent à participer au festin, à son partage, d’où la montée du militarisme, l’exacerbation des tensions, l’escalade militariste.

Le mouvement ouvrier est confronté à une bataille à laquelle il n’est pas préparé ni politiquement ni moralement, ni organisationnellement. Cette offensive des brigands capitalistes se déroule après des décennies de recul, les partis, les idées hérités de la période antérieure ne répondent plus à la réalité nouvelle, la conscience de classe a été pour beaucoup noyée dans l’idéologie du libéralisme imposant ses méthodes de management face à des syndicats impuissants.

La brutalité de l’évolution de la société désorganisée, bouleversée par la violence capitaliste nourrit la résignation ou la passivité dans le même temps que partout jaillissent la colère et la révolte. Le drame du peuple palestinien est le drame de toute la société à l’échelle internationale, il soulève l’indignation et la révolte, partout se multiplient les manifestations, nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui veulent rompre avec le sentiment d’impuissance face à l’offensive idéologique qui accompagne l’offensive militaire.

Notre solidarité à l’égard des Palestiniens est de même nature que notre solidarité à l’égard des Ukrainiens, elle est internationaliste, milite pour la fraternisation des travailleurs et des peuples contre la démagogie nationaliste et religieuse du Hamas allié de régimes bourgeois réactionnaires, de la dictature iranienne tout autant que contre le nationalisme de Zelensky qui a vendu les intérêts des Ukrainiens aux puissances occidentales.

Nous défendons le droit des peuples mais ce droit est à l’opposé de la dictature du Hamas ou de Zelensky, des puissances dont ils sont les vassaux.

Il ne pourra non plus être instauré par des institutions internationales impuissantes qui n’existent que pour couvrir les crimes des grandes puissances ou laisser croire qu’une autre politique serait possible sous le règne du capitalisme.

Seul un puissant mouvement mondial de masse contre les fauteurs de guerre pour la justice et la paix, pour la démocratie, la coopération des peuples pourra l’imposer en relation avec la lutte des travailleurs palestiniens et israéliens pour en finir avec la guerre et construire des relations démocratiques, en finir avec les causes du désastre sanglant, la colonisation et l’occupation. La fraternisation des travailleurs palestiniens et israéliens ne donnera pas naissance à deux Etats mais à un état binational, démocratique, laïc et socialiste en relation avec les travailleurs des pays arabes mais aussi ceux des puissances impérialistes occidentales.

La réponse à la tragédie du peuple palestinien, des peuples du Moyen Orient, d’Ukraine ou d’ailleurs dépend pour une large part des travailleurs des vieilles citadelles impérialistes aujourd’hui encore principaux fauteurs de guerre par la lutte acharnée qu’elles mènent pour défendre leur domination et leurs privilèges inacceptables, « une guerre de civilisation » rétrograde et barbare, l’occident contre le reste du monde, une guerre perdue et sans espoir, sans autre issue que la destruction de la civilisation.

C’est bien pourquoi la solidarité de la classe ouvrière est d’abord et avant tout une lutte pour se rassembler contre sa propre bourgeoisie, son Etat, pour mettre fin au militarisme, imposer une politique fondée sur le respect des droits des peuples, la solidarité internationale et la coopération entre les peuples, conquérir la démocratie pour construire le socialisme.

Yvan Lemaitre

 

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