Le Pen au centre de la farce parlementaire, « l’association de malfaiteurs » poursuit sa fuite en avant réactionnaire
- Par Isabelle Ufferte
La mort de Le Pen, vieillard sénile, a donné lieu à des réjouissances qu’on ne peut que comprendre, à la barbe des Retailleau, Ciotti and Co offusqués, jusqu’à Guejd, député PS de l’Essonne, qui appelait au nom de la « grandeur d’âme » à « ne pas se réjouir de la mort d’un homme quel qu’il soit »... Mais ces moments de légèreté ne doivent pas masquer que cette mort assure une continuité et participe de la « dédiabolisation » de l’extrême droite au moment où une large fraction des classes dominantes se rallie à elle, en France comme aux USA. Retailleau s’est d’ailleurs empressé de déclarer qu’« une page de l’histoire politique française se tourne », lui qui postule à en écrire une nouvelle.
« Nouvel impérialisme américain » ou les folles convulsions de l’impossible superimpérialisme à l’heure du capitalisme mondialisé
- Par Yvan Lemaitre
Mardi dernier, lors d’une conférence de presse, Trump a eu des déclarations fracassantes n’excluant pas une intervention militaire pour prendre possession du canal de Panama et annexer le Groenland. Il a évoqué le Canada comme 51e État des États-Unis, plaidant pour « se débarrasser de cette ligne artificiellement tracée » entre les deux États. « Nous allons changer le nom du golfe du Mexique en golfe d’Amérique », a-t-il aussi déclaré tout en menaçant d’une attaque de grande envergure contre l’Iran et de faire la guerre dans tout le Moyen-Orient si les Palestiniens ne réglaient pas la question des otages, « l’enfer va se déchaîner. » Il a également exigé de ses partenaires de l’Otan une augmentation de leur budget de défense à 5 % du PIB.