Pas un euro, pas une arme, pas une vie pour leurs guerres ! Contre l’Europe de la Défense, les États Unis socialistes d’Europe
- Par Galia Trépère
Par une énième volte-face, Trump a finalement négocié avec l’Ukraine, et sur son dos, une proposition de trêve de 30 jours à laquelle tant lui que Zelensky somment maintenant Poutine de répondre. Le dictateur russe a admis le principe d’une pause dans les combats qu’il conditionne cyniquement à l’avancée de ses troupes dans la région de Koursk, en Russie, dont s’était emparée l’armée ukrainienne en août dernier et il réclame des conditions de sécurité pour une « paix durable », en particulier la non-intégration de l’Ukraine dans l’Otan. En février, Trump avait assuré à Poutine que l’Ukraine ne récupérerait ni la Crimée ni le Donbass et qu’elle n’entrerait jamais dans l’Otan.
Après trois ans de guerre, un million de morts probablement au total, des souffrances et des destructions incommensurables pour les populations principalement en Ukraine, on en reviendrait à la situation d’avant la tentative d’invasion de l’Ukraine par Poutine, en février 22, réponse barbare du capitalisme russe et de son dictateur aux abois au projet explicitement formulé par l’Otan et l’UE d’une intégration prochaine de l’Ukraine et au refus des Etats-Unis de toute négociation de l’ultimatum russe de décembre 2021.
Trump et sa guerre commerciale ébranlent l’économie mondiale et accélèrent la marche à la faillite du capitalisme sénile qui l’a enfanté
- Par Daniel Minvielle
« Croissance en berne, profits revus à la baisse… Trump déploie sa politique et Wall Street déchante » titrait le journal Les Echos mardi 12 alors que la bourse de New York venait de connaître deux journées noires, marquées par la chute de ses principaux indices. Sur la seule journée de lundi, le Down Jones perdait 2,08 %, le S&P 500 2,7 %, le Nasdaq 4 %. Ils poursuivaient leur baisse les jours suivants avant de repartir à la hausse vendredi, incertitude et nervosité des marchés alors que l’or bat des records historiques.
Les grandes entreprises de la tech, dites les « sept magnifiques », sont les plus touchées. La folie spéculative qui a accompagné depuis fin 2022 la course au développement de l’Intelligence artificielle, boostée ensuite par l’intronisation de Trump, avait porté leurs capitalisations boursières à des sommets. Mais entre le pic du 19 février et mardi 12 mars, Meta a reculé de 4,42 %, Microsoft de 3,34 %, Alphabet de 4,41 %, Apple de 4,85 %, Amazon de 2,36 %, Nvidia de 5,07 % et Tesla de 15,43 %. Sur la période, la capitalisation boursière globale des 500 entreprises constitutives du S&P500 a chuté de 4000 milliards de dollars, celle des « 7 magnifiques » de 1570 milliards dont 750 milliards sur la seule séance de lundi 11. Tesla, qui a perdu 800 milliards de dollars, est la plus touchée, tout comme son patron Musk, dont la fortune a fondu de 148 milliards de dollars, premier symptôme d’une possible déroute politico-financière.