Un Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle s’est tenu à Paris du 6 au 11 février dernier. Il visait « à renforcer l’action internationale en faveur d’une intelligence artificielle au service de l’intérêt général ».
Au service, plutôt, des profits… Macron, l’hôte de service, s’est vanté des 109 milliards d’euros promis par des investisseurs, dont les Emirats arabes unis et le Canada, pour construire de grands centres de données nécessaires au développement de l’IA « made in France »… Il était doublé par Von der Leyen qui annonçait la constitution d’une alliance européenne -EU AI Champions Initiative- regroupant une soixantaine d’entreprises (Airbus, L’Oréal, Mercedes, Siemens, Spotify, Mistral AI…) prêtes à investir 150 milliards, auxquels s’ajouteraient 50 milliards venant des caisses de l’UE, pour développer l’IA à l’échelle européenne. « Ce sera le plus grand partenariat public-privé dans le monde pour le développement d’une IA fiable » a-t-elle promis, ajoutant « la course à l’IA est loin d’être terminée […] En vérité, nous n’en sommes qu’au début. Les frontières bougent constamment et le leadership mondial est toujours à saisir ». A quoi le vice-président américain J.D. Vance rétorquait : « Les Etats-Unis sont les leaders dans l’IA et notre administration entend qu’ils le restent »…
Ce ne sont là que quelques manifestations de la concurrence que se livrent les entreprises de toute taille pour arracher leur part du gâteau que constitue l’intelligence artificielle depuis la sortie de ChatGPT en novembre 2022. Les prétendues velléités affichées par le sommet de lutter pour une intelligence artificielle profitant à tous, plus éthique et respectueuse de l’environnement, ne pouvaient que s’effacer devant la logique d’un capitalisme financiarisé mondialisé entraîné inexorablement vers sa faillite. L’IA, les nouvelles technologies sont pour Musk and co un investissement drainant les subventions étatiques ainsi que les capitaux multiples des actionnaires en mal de revenus. La multiplication des « data center » géants sont une des manifestations de cette fuite en avant, exigeant toujours plus d’énergie pour leur fonctionnement, de métaux rares pour la construction de leurs composants, de surexploitation de centaines de millions de travailleur·es pour l’extraction minière comme pour le traitement des masses gigantesques de données indispensables au fonctionnement de ladite intelligence artificielle. Quant aux investissements dans l’IA française ou européenne risqués par quelques grands investisseurs, ils participent de la fuite en avant spéculative de capitaux « surnuméraires » à la recherche de la moindre perspective de profit, dans un jeu de casino qui conduit au krach.
La presse se prête complaisamment à la mise en scène de cette vaste opération financière mondialisée. Elle relaie la sortie de la moindre « innovation » de l’intelligence artificielle par des récits de science-fiction où se côtoient promesses de l’avenir radieux d’un monde débarrassé de toute forme de travail et menaces apocalyptiques d’une humanité devenue esclave des robots. Les véritables progrès qu’elle apporte dans les activités professionnelles comme dans la vie personnelle sont mis en balance avec les menaces que son développement anarchique, soumis à la seule loi du profit, fait régner sur l’environnement, les emplois, etc.
Le brouillard idéologique qui résulte de ce mélange de vrai et de faux, de fantasmes et de réalité, contribue à développer un sentiment d’impuissance, de fatalité. Ce sentiment tend à désarmer les exploité·es alors que le capitalisme aux abois intensifie sa guerre de classe. Mais cette intensification contribue en retour à dissiper le brouillard idéologique qui accompagne l’opération financière. L’intelligence artificielle ne pourrait être autre chose qu’une vaste opération financière fondée sur la surexploitation des travailleurs et de la nature organisée par un capitalisme sans avenir, être un facteur potentiel de progrès utile à l’humanité, qu’à condition que les femmes et les hommes qui l’ont créée, la population, puissent en contrôler l’usage, en décider en fonction des besoins humains dans le respect de la nature sans être soumis à une folle et absurde course au profit, à la concurrence et à la guerre.
Depuis que Deepblue a battu Kasparov...
Les travaux de recherche sur l’intelligence artificielle ont commencé dès le début des années 1950, mais elle n’est apparue au grand jour qu’à quelques occasions, qui marquent les grandes étapes de son évolution.
En 1997, Deepblue, conçu par des ingénieurs d’IBM, battait Kasparov, le champion du monde d’échecs après un entraînement où la machine avait ingurgité quelque 30 000 parties d’échecs de Kasparov… Cela faisait la une, mais le buzz retombait vite. L’exploit de Deepblue était certes extraordinaire, mais à part jouer aux échecs, à quoi cela pouvait-il servir ? En 2016, c’était au tour d’Alphago, conçu par Google, de battre le champion du monde de go, un jeu réputé plus complexe que les échecs. Avec les mêmes conséquences : buzz autour du succès, vite retombé.
En novembre 2022, la start-up OpenAI, financée par Microsoft, mettait à la disposition de tous ChatGPT, une application d’un nouveau type d’IA dite « générative » (IAG), c’est-à-dire capable de générer, à partir d’une requête écrite par un utilisateur, une réponse semblable à celle qu’aurait pu rédiger un être humain. On découvrait à l’occasion qu’il existait aussi des IAG capables de générer un tableau « à la mode de », de créer une vidéo à partir de sa description, etc… On découvrait les nombreuses avancées qui avaient été réalisées à bas bruit dans les centres de recherche publics et privés. De nombreux autres éléments relevant de l’IA, dans la recherche scientifique, la médecine, les applications personnelles que chacun utilise sur son ordinateur ou son smartphone, étaient mis en lumière.
L'Intelligence Artificielle, une informatique particulière…
L’intelligence artificielle est une catégorie particulière d’informatique. Cette dernière est née pendant la 2ème guerre mondiale, comme moyen de calcul au service de l'élaboration de la première bombe atomique. Les premiers programmes, comme nombre de ceux que l’on utilise couramment aujourd’hui tel un traitement de texte, reposent sur une programmation dite « impérative ». Toutes les situations que peut rencontrer le logiciel sont prévues à l’avance par les programmeur·ses et inscrites dans son algorithme. Le système est conçu pour un service particulier et est incapable de répondre à une situation non prévue. Il ne permet pas de ce fait de suivre des phénomènes changeants, de répondre à des requêtes non prévues d’avance.
Dès le début des années 1950, quelques chercheurs pensaient pouvoir dépasser cette limite, envisageant la conception de systèmes capables de s'adapter, dans certaines limites, à des évolutions non prévues et d'élaborer des réponses adaptées. Ils inventaient le terme d'« intelligence artificielle » (1956) pour désigner ce nouvel axe de travail, ouvraient des chaires spécifiques dans certaines universités tandis que les grandes entreprises ouvraient des centres de recherche.
Ce travail a consisté à élaborer des systèmes informatiques spécifiques, appelés « réseaux de neurones artificiels » en référence aux neurones naturels qui sont le support de l'intelligence « naturelle ». Ces réseaux de neurones artificiels, combinaisons figées de composants électroniques associés à leurs algorithmes, n’ont bien évidemment de commun que le nom avec ceux de notre cerveau, structures biologiques en permanente évolution… Une partie de ce travail a porté sur le développement d’algorithmes spécifiques, qui, à travers un jeu de questions-réponses portant sur l’analyse de dizaines de milliers de données convenablement choisies et « préparées », deviennent capables grâce à l’ajustement automatique de paramètres mathématiques internes et jusqu’à ce que le pourcentage de réussite soit jugé suffisant (80-90 %), de répondre à des problématiques évolutives diverses : riposter avec succès aux coups de Kasparov, traduire un texte, reconnaître un visage sur une photo, élaborer une réponse à une question posée…
Dans le langage de l’IA, cette phase de réglage des algorithmes est appelée « apprentissage ». Pour l’IA générative, cet apprentissage est dit « supervisé ». Il suppose l’existence d’une immense accumulation de données qui, avant de contribuer à l’apprentissage de la machine, doivent être sélectionnées et « annotées ». Il s’agit d’associer à des images, des vidéos, des portions de phrases, certains qualificatifs ou repères qui permettront à la machine de pratiquer son jeu de questions-réponses. Ce travail est réalisé par des centaines de millions de travailleur·es sur-exploité·es par les requins de l’IA et leurs sous-traitants. Leurs cibles de prédilection sont les populations de certains pays pauvres (Kenya, Madagascar, Inde…), main d’œuvre cultivée mais dépourvue de toute protection sociale et condamnée, pour survivre, à accepter les pires conditions de travail pour des salaires de misère, une réalité glauque que les géants de la tech font tout pour cacher. Un documentaire publié récemment par France2, Les sacrifiés de l’IA[1], montre les conditions terribles qui sont faites à ces « forçats du click ». Il montre aussi comment certains d’entre eux tentent de s’organiser, de résister…
Les données ainsi annotées sont ensuite utilisées pour « entraîner » le système générateur des réponses, ledit « réseau de neurones artificiels » matérialisé par un centre de calcul et les algorithmes qui lui sont associés. Le produit de cet « apprentissage » est ensuite accessible aux utilisateurs par le biais d’applications spécifiques et du réseau Internet.
« Une intelligence sans pensée »…
L’utilisation des termes « intelligence artificielle », « neurones artificiels », « apprentissage » n’est pas neutre et correspond à la vision qu’en avaient certains de leurs initiateurs et ont toujours certains de leurs continuateurs, le rêve fou de créer des machines capables de simuler l’intelligence humaine, au point à terme de la dépasser.
L’intelligence artificielle n’a en réalité rien d’artificiel, elle est le résultat bien matériel d’un travail humain. Et elle n’a rien d’intelligent. Comme le développe Hubert Krivine dans Chat GPT, une intelligence sans pensée publié fin 2024, il est indispensable de distinguer entre une certaine conception de l’« intelligence » qui serait limitée à la capacité d’un être vivant (ou machine…) à s’adapter à des modifications de leur environnement, et la « pensée », qui permet, dans le cerveau humain, d’imaginer, de réagir à des contradictions, à des sollicitations parfois inconscientes… jusqu’à imaginer des hypothèses hors de tout sens commun, mais qui peuvent parfois s’avérer, pour des Copernic, Galilée et autres Einstein, fécondes en théories nouvelles.
Par sa construction même, fondée sur l’exploitation statistique de données, l’intelligence artificielle est incapable de répondre à une contradiction en élaborant des hypothèses nouvelles. Toute confrontation à une contradiction la rend muette ou la fait délirer. Et alors que l’intelligence humaine est capable de répondre à des questions de nature différente - « et de faire du café », ajoute H. Krivine -, l’intelligence artificielle est spécialisée dans un domaine particulier : reconnaissance d’image, aide à l’analyse médicale, conduite automatique de véhicules, traduction de textes, résumé de documentation, etc., où, dans certaines de ces tâches, elle peut se montrer bien plus efficace que les humains en rapidité à traiter de grandes masses d’informations.
Construite à partir de données existantes, l’IAG ne peut suivre l’actualité que grâce à un travail ininterrompu de mise à jour qui suppose la collecte permanente de nouvelles données et leur traitement. Reposant sur une approche statistique, son utilisation implique une marge d’erreur, l’occurrence inévitable de réponses fausses, voire d’« hallucinations ». Contrôler la validité de ses réponses est d’autant plus difficile que leur élaboration ne repose sur aucun raisonnement que l’on pourrait reprendre.
Le contenu idéologique des réponses émises par l’IAG dépend de celle des données utilisées pour l’entraîner. Il en résulte nécessairement des dérives. Un des premiers modèles d’IAG s’était révélé raciste et sexiste, faute d’avoir trouvé, dans ses données d’entraînement, celles lui permettant d’apprendre à ne pas l’être… Entraîner une IAG suppose lui apprendre ce qui est « bien », mais aussi ce qui est « mal ». Dans le documentaire cité plus haut, on découvre comment, pour désigner ce « mal », les annotateurs de données sont confrontés à des séries de scènes de meurtres, de viols, de pédophilie, des conditions de travail d’une violence terrible sans la moindre possibilité de recourir à une aide psychologique pour y faire face.
L’IA est partout, utile à condition d’en maîtriser les applications...
Les limites de l’IA ne l’empêchent pas de trouver sa place dans une multitude d’applications pratiques et d’y apporter de réels progrès.
C’est le cas en médecine et biologie. L’IA associée à l’imagerie médicale améliore considérablement la détection de tumeurs malignes -cancer du sein, dermatologie… Elle permet d’optimiser le suivi personnalisé de certaines thérapies, comme par exemple l’ajustement du débit d’une pompe à insuline à l’évolution de la glycémie d’un patient. Dans la recherche pharmaceutique, elle permet de simuler le comportement de nouvelles molécules en présence de nouvelles pathologies, un gain de temps important dans l’élaboration de nouveaux médicaments, comme ce fut le cas dans la mise au point de vaccins contre le coronavirus. L’IA est présente dans la plupart des secteurs de la recherche scientifique, où elle apporte ses capacités en traitement de données, en élaboration de modèles permettant de tester des hypothèses, etc. Ces secteurs montrent ce que serait une intelligence artificielle au service de ses utilisateurs et sous leur contrôle, évoluant en fonction de leurs besoins en dehors de toute compétition concurrentielle.
Dans le domaine de la production, l’informatique s’est imposée depuis des décennies dans la conduite automatique des machines et robots comme dans les tâches de conception de produits et de gestion de la production, et il est difficile de discerner ce qui relève de l’informatique classique et de l’IA. Les bouleversements produits par l’IAG portent essentiellement sur les services administratifs, la possibilité, avec la construction de systèmes spécifiques traitant les données de l’entreprise, d’automatiser les tâches de gestion documentaire, administrative, comptable, et donc de supprimer les emplois correspondants, de gagner en productivité. Selon divers prévisionnistes, de très nombreux emplois administratifs seraient ainsi menacés, dans les entreprises, les administrations, les officines de notaires, d’avocats, etc… Pas plus que l’automatisation des processus de production, l’IA n’est responsable des vagues de suppressions d’emplois annoncées. La diminution du temps de travail nécessaire, le fait que des tâches pénibles, répétitives et abrutissantes puissent être réalisées par des machines ne se transforment en chômage pour les uns et surexploitation pour les autres que sous le joug capitaliste. Dans le cadre d’une organisation sociale débarrassée de la dictature du capital, la répartition du travail entre toutes et tous permettrait une diminution drastique du temps de travail de chacun·e.
Sous forme d’applications pour ordinateurs et smartphones, l’IA nous offre des services indiscutables : traduction automatique de plus en plus performante, guidage GPS capable de s’adapter en temps réel aux aléas de la circulation, etc… Sans oublier bien sûr, les applications d’IAG qui se sont multipliées depuis la sortie de ChatGPT et sont mises à notre disposition dans de nombreux programmes « classiques ». A condition de prendre en compte leurs limites, elles peuvent rendre de nombreux services. Ces applications constituent en même temps une source inépuisable de profits pour ceux qui les fournissent, tandis que nos clicks participent à enrichir leur big-data et alimentent les « systèmes de recommandation » qui leur permettent d’évaluer et anticiper nos « besoins » afin de nous faire des offres publicitaires personnalisées. Le parasitisme de ces applications et de leurs algorithmes est indiscutable. Mais ils préfigurent aussi les possibilités qu’ouvriraient de tels algorithmes dans une société débarrassée du parasitisme du capital, pour la collecte et le traitement d’informations concernant les besoins et les ressources, la mise en œuvre d’une planification démocratique de la production et des échanges.
L’IA participe à la course aux armements. L’informatique, plus ou moins dopée à l’IA, est depuis longtemps intégrée aux systèmes d’armement, guidage de projectiles, pilotage automatique de drones et autres robots-tueurs, aide au pilotage… Le processus accélère, les armées développent des IAG spécialisées dans le traitement des masses d’informations collectées par les services de renseignement et de surveillance, en tant qu’aide aux décisions stratégiques et tactiques des états-majors. L’armée française s’apprête ainsi à consacrer 2 milliards d’euros au développement d’un tel système, doté d’un puissant centre de calcul, avec la prétention de devenir la première en Europe dans le domaine de l’IA, la troisième dans le monde…
L’IA est aussi au service du flicage des populations. La multiplication de la vidéo surveillance, assortie de la reconnaissance faciale, est une arme au service du maintien de l’ordre social.
Dans la mesure où sa production est entre les mains de milliardaires fous et libertariens, elle constitue une arme idéologique puissante à leur service. Trump, Musk et compagnie ne reculent devant aucun mensonge, aucune manipulation. Les appels à répétition de Musk au boycott de l’encyclopédie Wikipédia, dont la validité des contenus est soumise au contrôle de la collectivité, pour la remplacer par des IAG censées avoir réponse à tout, mais bâties sur leur idéologie de prédateurs sans scrupules est une illustration de cette offensive. La menace pour l’humanité, selon certains critiques de l’IA, de « désapprendre à penser »…
Une menace que la réalité de la vie, la révolte face à l’exploitation, à la dégradation de nos conditions de vie, se charge en réalité d’écarter.
Le progrès technique doit servir les besoins humains, pas ceux du capital
La sortie de ChatGPT a révélé que l’intelligence artificielle s’était faite une place dans toute une série de secteurs d’activité, avec ses potentialités, ses limites et ses perversions, qui trouvent leur origine dans le contrôle qu’exercent sur elle les géants de la tech et leurs concurrents. Tout ce petit monde est engagé dans une guerre concurrentielle imbécile, à qui sortira le premier telle ou telle prétendue innovation susceptible de lui faire gagner quelques parts de marché et d’entretenir la croissance de sa capitalisation boursière avec un total mépris des conséquences.
De nombreux chercheurs, ingénieurs travaillant dans l’IA, économistes, alertent sur cette fuite en avant, dénonçant le coût exorbitant et non soutenable en termes d’épuisement des ressources minières, de surexploitation des travailleurs de ces mines et des annotateurs, de dégradation de l’environnement, au regard de gains de performance insignifiants et de toute façon inutiles. Ils dénoncent la vision que donne cette industrie d’elle-même, les Musk, Zuckerberg, Bezos et autres Sam Altman s’en attribuant le génie, alors que tout repose sur le travail de leurs salariés, techniciens, ingénieurs, sans oublier les centaines de millions de « forçats » sans lesquels l’IA n’existerait pas.
Tous posent la question d’imposer un contrôle démocratique sur cette industrie, défendant une IA « utile », adaptée aux besoins réels, respectueuse de la nature et des hommes, débarrassée de son habillage fantasmatique. Le sommet de Paris vient de montrer ce que peuvent valoir les velléités des Etats sur ce prétendu contrôle, leur assujettissement total au jeu de la concurrence et de la fuite en avant financière et militaire.
Prendre le contrôle démocratique de l’industrie de l’IA, de ses utilisations, comme de l’ensemble de l’économie, est une urgente nécessité. Cela ne pourra être que l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.
Daniel Minvielle
[1] Disponible en replay jusqu’au 17 juin 2025 - https://www.france.tv/documentaires/documentaires-societe/6888928-les-sacrifies-de-l-ia.html