Depuis presque un mois, les comparaisons et analogies fleurissent entre le mouvement contre la réforme des retraites et le mouvement contre le plan Juppé contre les retraites et la Sécurité sociale de novembre-décembre 1995. Ce retour à 95 nous aide à mettre en perspective le mouvement actuel, à comprendre sa place dans l’évolution sociale et politique des rapports de force afin de nous permettre de mieux comprendre nos tâches actuelles et à venir à la lumière de l’expérience passée, d’en tirer les enseignements, de mesurer nos limites pour mieux les surmonter. Chaque mouvement a sa spécificité, son caractère inédit. La période qui voit le mouvement de novembre-décembre 95 répond à des caractéristiques bien différentes de celles que nous connaissons aujourd’hui. Elle s’inscrit dans un moment politique particulier déterminé à l’échelle internationale par les suites de la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’URSS. L’offensive libérale et impérialiste orchestrée par les USA triomphe. Ici, on sort des années 1980, avec les réformes libérales des gouvernements Mitterrand, les politiques d’austérité. La gauche s’est totalement intégrée à la politique et à l’idéologie libérales, participe sans réserve à l’offensive capitaliste alors que le PC est vidé de toute force après sa participation au gouvernement Mitterrand et l’effondrement de la bureaucratie issue du stalinisme sans autre perspective que la liquidation de l’URSS pour rejoindre le monde capitaliste occidental, l’affairisme le plus corrompu.

Le Monde titrait une « première mobilisation contre le monde néolibéral ». Effectivement, l’année 1995 prend le sens social et politique d’un premier sursaut du monde du travail et de ses organisations face à l’offensive libérale des classes dominantes en lutte pour le maintien du taux de profit, un sursaut social, le mouvement de novembre-décembre, un sursaut politique, pour la première fois depuis des décennies, une candidate révolutionnaire, trotskyste, Arlette Laguiller, a recueilli à l’élection présidentielle fin avril 1 615 552 voix, soit 5,30 %. Les deux se conjuguent du point de vue des perspectives du mouvement ouvrier révolutionnaire et prennent une signification historique dont, malheureusement, ce dernier ne sera pas pleinement en mesure de s’emparer.

Après la cohabitation droite-gauche, la droite de retour au pouvoir provoque le mouvement ouvrier

A l’issue des élections législatives de 1993, la droite est revenue au gouvernement, Balladur est premier ministre. Puis, l’élection de mai 1995 élit Chirac président de la République. C’est la fin de la cohabitation orchestrée par Mitterrand, la possibilité pour la droite d’assurer ses positions en accentuant l’offensive contre le monde du travail et ses organisations espérant bénéficier de la démoralisation engendrée par la capitulation de la gauche.

L’été 1993, Balladur avait imposé, dans la continuité de la politique entamée par la gauche, une réforme des retraites qui faisait passer, pour les seuls travailleurs du privé, la durée de cotisation nécessaire pour un « taux plein » de 37,5 à 40 ans, attaque qui créait la division entre public et privé qui pèse encore aujourd’hui.

Deux ans plus tard, la droite poursuit l’avantage. Chirac annonce une réforme de l’assurance-maladie, un « contrat de plan » d’austérité à la SNCF et la généralisation de la mesure Balladur qui augmente la durée des années de cotisation pour une retraite à taux plein de 37 ans et demi à 40 ans pour les retraites du public (régimes « spéciaux » compris). La réforme du financement de l’assurance maladie remettait en cause sa gestion paritaire syndicats-patronat et menaçait ainsi des positions institutionnelles majeures pour les appareils syndicaux que ni FO ni la CGT ne pouvaient accepter.

L’annonce qu’il n’y aurait aucune mesure d’augmentation générale pour les fonctionnaires en 1996, puis celle de la remise en cause de tous les régimes de retraite particuliers dont bénéficiaient les salariés de la fonction publique déclencha les hostilités.

La CGT et FO gardent le contrôle d’un mouvement dont la direction ne leur est pas contestée

Le mouvement fut impulsé et dirigé par FO et la CGT, la CFDT soutenant la réforme de la Sécu, à travers une série de journées de mobilisation, les temps forts. Les cheminots en furent la force motrice militante. Le 10 octobre pour les fonctionnaires ; le 14 novembre pour la défense de la Sécurité sociale, à l’appel des cinq confédérations plus les syndicats d’enseignants, FEN et FSU ; le 14 novembre avec des manifestations dans toute la France ; le 24 novembre et le 28 novembre, deux journées qui virent le démarrage de la grève générale proprement dite de la SNCF et de la fonction publique.

Les journées de manifestations furent autant de temps forts permettant de ressembler largement le monde du travail d’une ville, d’entraîner les travailleurs des petites entreprises, de construire le rapport de force

La grève s’étendit, s’approfondit et dura, portée par un mécontentement qui dépassait les revendications immédiates de la fonction publique. Elle fut le résultat d’une réelle mobilisation militante portée par la CGT dont les cheminots furent la force motrice, l’occasion d’un réel renouveau de formes de démocratie directe, la CGT ne craignant pas d’appeler ses militants à développer des liens entre entreprises pour étendre la grève entre secteurs, catégories ou professions.

Les deux appareils, qui jusqu’alors s’étaient alignés sur la gauche au gouvernement, ne craignaient plus de militer pour la généralisation de la grève, sa reconductiblité au moment où leurs positions institutionnelles et leur crédit auprès des travailleurs étaient menacés.

Cette grève a forcé le gouvernement à reculer sur tous les points ou presque où il avait mené l’attaque contre les travailleurs de la fonction publique sauf sur la Sécurité sociale.

Début de rupture avec la gauche, regain de combativité et de militantisme auxquels le mouvement révolutionnaire n’a pas su donner une perspective

Le mouvement de novembre-décembre a été une véritable libération après plus d’une décennie qui avait vu les appareils se faire ouvertement les alliés du pouvoir contre les travailleurs. La grève a fait découvrir ou redécouvrir la force du monde du travail. Les directions syndicales ont été obligées de mobiliser leur base pour conduire et étendre la grève, les grévistes ont découvert les assemblées générales où ils pouvaient discuter, la solidarité entre grévistes. Nombre d’entre eux ont fait l’expérience qu’il valait mieux propager la grève vers d’autres entreprises, plutôt que de s’enfermer dans la sienne, que la force du mouvement était leur propre mobilisation militante.

Ce regain d’activité ouvrière, de solidarité dans la grève, de contestation globale s’il redonne une dynamique aux appareils syndicaux surtout la CGT, aussi à la gauche face aux nouvelles attaques engagées par la droite, aurait pu ouvrir de nouvelles possibilités dans la direction de la construction d’un parti des travailleurs. L’élection présidentielle de mai 1995 en avait sans ambiguïté mis en évidence les besoins et les possibilités nouvelles ouvertes par les capitulations de la gauche dans le contexte international d’offensive libérale et impérialiste dont l’effondrement de l’URSS était une des conséquences déterminantes historiquement.

L’écho rencontrée par la campagne menée par Lutte ouvrière autour de la candidature d’Arlette Laguiller ainsi que ses résultats soulignaient ses possibilités.

L’appel lancé par Arlette le soir du premier tour de la présidentielle à la construction d’un parti des travailleurs « qui manque cruellement » répondait à ce besoin et reçut un large écho bien au-delà du mouvement révolutionnaire. Mais pour la majorité de la direction de LO, il ne s’agissait en fait que d’un « simple appel propagandiste ». Prendre au sérieux cet appel, lui donner un contenu militant, dynamique ainsi que le proposaient les camarades qui ont donné naissance à notre courant après notre exclusion de LO aurait signifié engager une politique démocratique d’unité des révolutionnaires que LO avait pendant longtemps fait sienne. Quand le moment de passer sérieusement aux actes s’est présenté, la direction de LO mise en situation d’impulser cette unité, s’est dérobée.

« Nous n’avons pas fait appel, écrivait-elle, à un regroupement de différentes organisations d’extrême gauche. Le résultat des élections ne changeait absolument pas, de ce point de vue, la situation par rapport à la période précédente. Pas plus qu’avant, il n’y avait aucun progrès, ni quantitatif ni encore moins qualitatif, à attendre d’un simple regroupement des organisations d’extrême gauche existantes. En outre, le contexte actuel, où la principale des organisations d’extrême gauche, et la plus proche de nous, la LCR, et ses scissions ou ses tendances ne conçoivent l’avenir que dans la collaboration avec des forces issues des mouvements alternatifs, ou même de la social-démocratie ou de la droite du Parti communiste - alors même que ces forces, ou sont dérisoires, ou ne veulent de toute façon pas de la Ligue -, n’ouvre en fait même pas la possibilité d’un regroupement des seules organisations qui se revendiquent du communisme ou de la révolution, ne fût-ce que verbalement. »[i] Le procès et la condamnation étaient faits bien que la LCR se soit adressée à LO pour dire « chiche » par un courrier signé d’Alain Krivine, explorons ensemble les possibilités, tentant de surmonter ses errements qui l’avaient conduite à appeler à voter Voynet, Hue ou Arlette !

La question du parti du monde du travail au cœur de l’année 1995

« Ce n’est qu’un score bien plus élevé, au moins le double, qui aurait pu permettre d’avoir l’espoir que cela se concrétise sur le terrain militant »[ii] écrivait aussi LO commentant les résultats d’Arlette pour se justifier, faisant d’un score électoral la jauge et renvoyant sa dérobade aux conditions objectives pas assez mûres !

Cette dérobade de la direction de LO se conclut par notre exclusion en mars 1997. Elle fut un refus de discussion d’une direction qui ne pouvait assumer sa vérité, ses propres reniements, incapable de faire face, dépassée par une situation qui pourtant donnait raison à sa politique et son orientation passées. Cette exclusion, si elle fut décidée par une assemblée générale de toute l’organisation, fut la négation même de tout rapport démocratique, refus de discussion, accusations ridicules montées de toutes pièces, calomnies et au final une assemblée générale-procès pour souder par des méthodes staliniennes l’organisation.

LO tournait le dos à sa propre politique pour s’engager dans un cours sectaire sans retour possible.

En avril 1997, au moment où nous nous lancions dans la publication d’un hebdomadaire, Voix des travailleurs, tout en engageant des discussions avec l’ensemble des courants révolutionnaires dont la LCR, nous écrivions, essayant de résumer l’enseignement pour nous de cette séquence suite de 1995, dans une brochure intitulée « Fausses raisons d’une exclusion, vraies raisons d’une rupture »[iii] : « La conscience de la nécessité de s’engager pleinement dans la construction d’un tel parti ne peut naître dans une fraction minime de la classe ouvrière qu’à partir de nouvelles déceptions qui éclairent, sans doute possible, le rôle réactionnaire des appareils syndicaux comme des partis de gauche. C’est ce qui se passe aujourd’hui quand chaque nouvelle possibilité de mobiliser pour essayer de recréer la confiance est gâchée par les appareils qui fuient la bagarre. Les mouvements actuels ou l’absence de mouvement révèlent l’incapacité des syndicats comme des partis de gauche à répondre aux aspirations et à la volonté de lutte des travailleurs les plus conscients. C’est sur ce sentiment que nous devons nous appuyer. Il ne s’agit pas de se plaindre que rien ne se passe, mais de montrer les limites qu’imposent l’absence d’un parti et les possibilités.

Entre les sympathies, les militants potentiels et les révolutionnaires, il y a l’obstacle de l’opportunisme ouvert ou de la suffisance gauchiste et moraliste. »

Les possibilités ouvertes pour les révolutionnaires en 1995 se sont confirmées par la suite à la fois par l’impulsion donnée aux luttes et aussi sur le plan politique. C’est ainsi qu’aux élections européennes de 1999, LO et la LCR, unies pour un simple accord électoral, obtenaient 5 député·e·s au Parlement européen sans faire le moindre pas en avant sur le plan politique et organisationnel. L’écho rencontré par nos idées pourtant s’élargissait comme en attestent les résultats obtenus par l’extrême gauche aux élections présidentielles de 2002 et 2007. De ce point de vue, la fondation du NPA en 2009 représentait un pas en avant important malgré le boycott hostile de LO, un pas dans le sens du parti des travailleur·e·s pour lequel nous militions qui représentait au sein de la LCR une clarification au point qu’elle se traduisit immédiatement au moment du congrès de fondation du NPA par une première scission, la Gauche unitaire, puis en 2012 par une nouvelle scission de la Gauche anticapitaliste avant que la section française de la IV organise elle-même la scission au dernier congrès de 2022. Dépassée par le projet qu’elle avait elle-même contribué à impulser, elle crut ne pas avoir d’autre choix que de saboter le navire, un bilan de faillite qui vient justifier le sectarisme de LO.

Alors que le capitalisme, malade de lui-même, court à la faillite, recommencer les mêmes erreurs serait une abdication

Ce que nous écrivions en 1995 garde sa pertinence, son actualité, alors que le mouvement révolutionnaire est confronté à l’approfondissement, la radicalisation de ce que nous décrivions en 1997, de nouvelles prises de conscience fruits « de nouvelles déceptions qui éclairent, sans doute possible, le rôle réactionnaire des appareils syndicaux comme des partis de gauche ». Alors aussi que ce mouvement révolutionnaire perd son âme dans les scissions-exclusions-divisions le vouant à l’impuissance par-delà les proclamations et l’autosatisfaction affichées par chacune de ses différentes fractions rivales.

L’évolution du capitalisme financiarisé mondialisé après la crise de 2007-2008 a profondément changé les rapports de la bourgeoise avec le monde du travail. « Après la crise de 2008, écrit Romaric Godin, le capitalisme français et le capitalisme mondial entrent dans une crise structurelle. Pour les défenseurs du camp du capital, il est plus difficile d’accepter de faire des concessions. Qu’on s’entende bien : il n’y a pas eu de recul fondamental des capitalistes face au travail dans les décennies précédentes ! Mais face à un mouvement social, ils trouvaient des modalités d’agir différentes pour soutenir le taux de profit qui est, depuis cinquante ans, sous une pression négative très forte liée à la baisse structurelle de la productivité.

La baisse des gains de productivité depuis cinquante ans est un fait et c’est un fait sûr. Face à ce type de situations, les capitalistes n’ont pas 150 solutions. Premièrement, il y a le capital fictif, la financiarisation et la dette mais le système lui-même a rappelé en 2008 qu’il ne pouvait pas aller plus loin. La croissance de la sphère financière s’autonomise de la sphère productive et dépend des politiques monétaires : c’est une pression supplémentaire sur le capital. Il y avait aussi la mondialisation qui s’épuise aujourd’hui : la Chine cherche à sortir du rôle que la division internationale du travail lui a attribué dans les années 1980 et 1990 et s’ajoutent à cela les difficultés liées au Covid. L’augmentation de la durée du travail est la troisième solution : ce peut être l’augmentation de la durée journalière de travail, une augmentation sur l’ensemble de la vie, une augmentation du taux d’emploi, la baisse sous pression du taux horaire de travail, etc. Tout cela touche à la structure et à la régulation du marché du travail en France et c’est lui qui est attaqué en 1993, avec la réforme Balladur. Mais c’est surtout à partir de 2010 qu’on entre dans le dur et qu’on ne veut plus faire de concession au mouvement social. »[iv]

C’est cette évolution du rapport entre les classes qui s’exprime à travers les mobilisations qui ont suivi et à travers lesquelles se construit une nouvelle conscience de classe, 2010, puis 2016, 2018, la grève des cheminots, 2018-2019 les Gilets jaunes, avant l’hiver 2019-2020 qui annonce le mouvement actuel avec en toile de fond la multiplication des grèves pour les salaires contre l’inflation. Le mouvement pour le retrait s’inscrit dans la continuité des mouvements antérieurs, nourri des sentiments et des idées anticapitalistes qui s’y sont forgés et que l’évolution du capitalisme a renforcés. Il n’a pas encore pu se doter d’une direction, de structures démocratiques lui permettant de diriger la lutte, laissant les mains libres à l’intersyndicale. Cette dernière n’a pas craint ni la généralisation ni la reconduction de la grève pour défendre ses propres intérêts tout en organisant la mobilisation cantonnée cependant au cadre institutionnel du dialogue social et faisant tout pour éviter l’affrontement.

Une nouvelle étape du mouvement commence. Tout le monde comprend qu’une défaite laisserait les mains libres à la bourgeoisie pour poursuivre son offensive. Le pire serait une capitulation devant la farce antidémocratique du Parlement alors que le rapport de force commence à se modifier en notre faveur face à un gouvernement affaibli, isolé. Dès maintenant, le mouvement révolutionnaire doit unir ses forces pour aider l’aile marchante de la lutte à rassembler, entraîner, généraliser la grève. Il ne peut être question de céder devant un Parlement qui se bafoue et se ridiculise lui-même.

Il y a urgence à tirer les enseignements du passé. Le mouvement révolutionnaire ne peut continuer ses errements sectaires ou opportunistes. Au regard de la nouvelle période de la guerre et de la mondialisation du militarisme, de la menace de l’extrême droite au bord du pouvoir, elle doit faire face à une urgence impérieuse, celle d’offrir un cadre ouvert et démocratique à la nouvelle génération militante de tous âges qui est entrée en mouvement ces dernières semaines.

Dans ce contexte politique, la capacité à généraliser la grève n’est pas une question de slogan ou de pétition ou d’incantations mais bien de niveau de conscience et d’organisation qui permet d’imaginer, de penser, de formuler une politique d’affrontement avec l’État et la bourgeoisie qui ne sont prêts à aucune concession.

Elle suppose une conscience claire des rapports de force et de la bataille politique avec le pouvoir qui exige une totale indépendance à son égard en comprenant les objectifs de sa politique économique et sociale indissociable de ses objectifs dans la guerre en Ukraine et de la mise en place d’une économie de guerre. Cette question de la guerre concentre les problèmes actuels des grandes puissances occidentales et de l’État français et devient une ligne de démarcation non seulement avec le pouvoir mais avec la gauche politique et syndicale dans toutes ses tendances qui s’inscrit dans la solidarité avec l’État ukrainien soutenu et armé par les grandes puissances et se refuse à dénoncer les responsabilités de ces grandes puissances dans l’agression abjecte de Poutine.

Affronter l’État et la bourgeoisie pour les faire plier sur le terrain social, c’est être prêt à remettre en cause leur politique globale au service du capital tant sur la scène nationale qu’internationale. C’est aussi et surtout être convaincu qu’un autre monde est possible. Et c’est bien pourquoi toute notre énergie se concentre sur la perspective de l’émergence d’un parti des travailleurs qui passe par une refondation démocratique du mouvement révolutionnaire. Les luttes en cours en soulignent l’urgence. Le mouvement trotskyste a besoin de rompre avec son propre passé, déterminé et conditionné par une période historique révolue, pour en faire un héritage vivant, une méthode pour penser la nouvelle période du capitalisme financiarisé mondialisé. Il n’est pas possible de tourner le dos à cet tâche, l’urgence en est encore plus pressante qu’en 1995, d’abord dans le feu de l’action, à la base, unifier nos forces dans l’action, les blocages et la grève, pour préparer l’étape suivante, nous donner collectivement et démocratiquement les cadres organisationnels et programmatiques répondant aux besoins et exigences portés par le mouvement.

 

[i] https://mensuel.lutte-ouvriere.org//lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/17-janvier-fevrier-1996

[ii] Ibid

[iii] http://vdt.npa-dr.org/brochures/pagebroch.html

[iv] https://www.revolutionpermanente.fr/La-France-a-la-veille-d-une-greve-de-masse-Entretien-avec-Juan-Chingo-et-Romaric-Godin

 

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