Le 22 juin, l’Eurogroupe a conclu un accord sur la Grèce échelonnant le paiement de sa dette sur une période supplémentaire de 10 ans. Comme cet accord est intervenu à quelques jours, le 15 août prochain, de la fin du 3ème memorandum depuis 2010 qui a accordé de nouveaux prêts à l’État grec en infligeant à la population une terrible régression sociale, la presse a salué l’événement avec enthousiasme. « La crise grecque s’achève ici, cette nuit. Nous sommes finalement arrivés au bout de ce chemin qui a été si long et si difficile. C’est un moment historique », a même menti délibérément Moscovici, le commissaire européen, bien placé pour savoir que remboursement de la dette et mesures d’austérité sont programmés jusqu’en 2060 ! Des propos qui résonnent douloureusement au moment où les incendies ont déjà fait plus de 90 morts alors que le budget du service des pompiers est passé, selon des sources officielles citées par l’AFP, de 452 millions d'euros en 2009 à 354 l'année dernière, paiement de la dette oblige !

En Europe comme partout ailleurs dans le monde, les déficits publics et la dette de l’État sont régulièrement invoqués par les représentants des classes dirigeantes pour exiger de nouveaux sacrifices de la population.

Le 27 juin dernier, la Cour des Comptes a présenté son rapport annuel sur « la situation et les perspectives des finances publiques 2018 » qui conclut à la nécessité de diminuer les dépenses des ASSO (administration de Sécurité sociale) et des APU (administrations publiques), c’est-à-dire celles qui sont indispensables à la population.

A la SNCF, la dette de près de 54 milliards d’euros a été un des arguments du gouvernement pour justifier la réforme. Pendant la grève, le gouvernement avait tenté d’obtenir l’accord d’une partie au moins des syndicats sur cette question. Lorsqu’il avait reçu les représentants des fédérations de cheminots le 22 mai dernier, Edouard Philippe leur avait annoncé que l’État allait reprendre 35 milliards d’euros de la dette de la SNCF, mais même la CFDT et l’Unsa ont préféré ne pas risquer encourir le discrédit que cette capitulation leur aurait valu auprès des cheminots en lutte. D’autant plus que le calendrier de grève imposé par les directions syndicales, même bousculé par la fraction la plus déterminée des grévistes, permettait d’envisager une fin de grève sans trop de remous.

Contrairement aux directions syndicales qui ont revendiqué que l’État reprenne la dette de la SNCF à son compte, des grévistes ont affirmé, et à juste titre selon nous, que la dette n’était pas leur problème, qu’ils n’en étaient pas responsables et ils en ont dénoncé l’origine, les milliards de cadeaux faits à Vinci ou Bouygues qui ont bénéficié des marchés de la LGV. Depuis 2010 en effet, la dette de SNCF Réseaux est passée de 27 milliards d’euros à plus de 45 milliards. Par ailleurs, -et aussi bien Spinetta, l’auteur du rapport préparant la réforme que le rapporteur de celle-ci à l’Assemblée nationale l’ont exprimé publiquement- il est indispensable pour les représentants de l’État de ne pas laisser endettée une entreprise destinée à être privatisée. C’est dire si la reprise d’une partie de la dette n’avait rien d’une concession de la part du gouvernement.

Mais il faut aller plus loin, aussi bien en ce qui concerne la dette de la SNCF que celles de l’État et des organismes sociaux, il faut combattre pour l’annulation de ce qui constitue une véritable rente pour les banques et les financiers.

Cette question fait débat dans la gauche radicale et l’extrême gauche. Des organisations comme Attac, la France insoumise, Ensemble, mettent en avant des propositions qui se veulent réduire l’assujettissement des Etats aux marchés financiers, par exemple en taxant les transactions financières, en permettant aux Etats de se financer directement auprès de la BCE, en créant un pôle public du crédit. Mais toutes ces mesures, aussi limitées d’ailleurs qu’elles puissent être, sont un vœu pieux dans le cadre institutionnel si les travailleurs, la population, n’exercent pas leur contrainte contre les capitalistes, leur contrôle sur l’économie et les comptes de l’État.

Lutte ouvrière critique à juste titre le caractère illusoire de ces mesures, elle explique très bien l’origine du gonflement de la dette, le pourquoi de la financiarisation de l’économie, elle avance à juste titre un programme d’urgence, mais il n’y a rien dans son programme qui concerne la dette elle-même, ce que les travailleurs devraient en faire. Ce ne serait pas, laisse-t-elle entendre, leur problème.

Nous pensons quant à nous qu’il est indispensable de faire figurer dans notre programme l’annulation de la dette publique en posant cette question en lien avec la question du pouvoir, de l’expropriation du secteur financier et d’un monopole public du crédit. Comme l’ont fait les bolcheviks en Russie après Octobre 17.

Cette discussion, qui a été très nourrie au moment de la crise de 2007-2008 et de ses conséquences, a perdu en intensité. Elle est cependant cruciale aujourd’hui parce que se mettent en place les conditions d’un nouvel épisode aigu de la crise financière.

L’économie de la dette, expression du parasitisme du capital financier mondialisé

« C'est la recherche effrénée de profits par une infime minorité de la population qui est à la racine de cette crise. Elle est le produit de la contradiction entre le développement sans limites du crédit, de l'économie d'endettement, et le marché d'autant plus limité que les classes dominantes, à la recherche de la rentabilité maximum, entretiennent le chômage de masse, la précarité, bloquent les salaires... » [Principes fondateurs du NPA]

Depuis la fin des années 1970, la spéculation et l’endettement n’ont pas cessé d’augmenter, en réponse à la baisse des taux de profits, parallèlement à l’intensification de l’exploitation. Les capitalistes qui ont de plus en plus de difficultés à réaliser dans la production des profits à la hauteur du capital investi, retirés de la production, consacrent une part toujours plus importante de leurs capitaux dans la spéculation, à la recherche des prises de bénéfices les plus juteuses. En quelques décennies de libéralisation complète des marchés, l’ensemble de la planète s’est ouvert à la libre circulation 24 heures sur 24 de masses énormes de capitaux qui se disputent les profits retirés au bout du compte de l’exploitation du travail humain. La spéculation ne fait qu’anticiper la réalisation de cette valeur nouvelle jusqu’au moment où celle-ci se révèle insuffisante et que se produit un dégonflement plus ou moins brutal de ces bulles spéculatives.

La dette publique, les emprunts d’État sont depuis toujours une manne pour les financiers. Aujourd’hui, la négociation de la dette des Etats et de leurs multiples produits dérivés est un des secteurs les plus actifs des marchés financiers qui font payer leurs prêts aux Etats d’autant plus cher que ces derniers sont pauvres ou en difficulté. Ainsi, l’oligarchie financière dont font partie les gros actionnaires des multinationales qui ont toutes leurs services financiers, s’assujettit les Etats et leur personnel politique par le biais de la dette.

Et on peut dire doublement puisque les prêts consentis aux Etats viennent combler les déficits que ces derniers ont creusés en subventionnant ces mêmes sociétés par différents biais : marchés publics en France ou à l’étranger, ceux par exemple que Vinci ou Bouygues ont obtenus pour la construction des lignes à grandes vitesse, crédits d’impôts (CICE ou crédits recherche…), exonérations fiscales et de cotisations sociales. Les grands groupes du CAC40 sont trois fois moins imposés que les petites entreprises et les impôts ont été abaissés dans des proportions considérables pour les plus riches, soit directement par la baisse des taux d’imposition sur les sociétés, de l’ISF, des plus hautes tranches de l’impôt sur le revenu, soit indirectement, par l’optimisation fiscale, sociétés écran, paradis fiscaux, niches fiscales, etc. Ce sont les impôts indirects (TVA, taxes sur l’essence, le tabac...), les plus injustes car ils frappent de la même manière pauvres et milliardaires qui rapportent le plus de recettes à l’État. Et une bonne partie des impôts finit dans les poches des responsables des déficits grâce à la manne du service de la dette. Ainsi en 2018, ce sont plus de 41 milliards d’euros qui seront versés en intérêts aux détenteurs des titres de la dette de l’État.

C’est dire à quel point les travailleurs ne sont en rien responsables de cette dette. Ils en sont au contraire les premières victimes.

Une offensive en règle contre les travailleurs et les peuples

Vieille méthode de soumission et de pillage des peuples coloniaux, avant et après leur indépendance, la dette est devenue depuis le début du siècle l’instrument principal et aujourd’hui universel de la dépossession des populations par l’oligarchie financière mondiale, ces quelques 147 multinationales, dont les trois-quarts sont des banques, qui contrôlent, d’après une étude de chercheurs suisses, 40 % du chiffre d’affaires de 40 000 entreprises actives sur les cinq continents.

En 2007-2008, la spéculation fiévreuse sur les subprimes, des emprunts hypothécaires vendus à des familles américaines pauvres à qui on avait fait miroiter l’achat d’une maison, déboucha sur un krach au moment où le marché de l’immobilier se retourna. Il s’ensuivit une série de faillites d’organismes financiers, une paralysie du système du crédit qui déboucha sur une crise économique mondiale.

Le point de départ en était les subprimes mais la cause profonde était la disproportion entre un océan de dettes, la masse des capitaux investis de façon spéculative sur tout ce qui peut générer du profit, et la réalisation insuffisante de la plus-value, du profit retiré du travail humain, pour « payer » ces capitaux. Une énorme purge, la sanction de la loi de la valeur.

Une des conséquences en fut la crise du paiement de la dette publique dans les pays européens dont les Etats ne pouvaient faire face aux échéances de remboursement de leurs emprunts.

Fin 2009, éclatait la crise de la dette de l’État grec, bientôt suivie par celle de l’Espagne, du Portugal et de l’Italie. Le gouvernement grec ayant révélé que le taux d’endettement de l’État grec était plus élevé que celui qu’il avait annoncé officiellement, les marchés financiers spéculèrent sur les titres de la dette, faisant monter les taux d’intérêt et rendant par là quasiment impossibles de nouveaux emprunts par le gouvernement grec.

Plusieurs plans de sauvetage furent décidés après de longues et laborieuses discussions dans les conseils des ministres européens. Plus de 300 milliards d’euros furent accordés à la Grèce en 2010 et 2011 pour sauver… les banques qui avaient spéculé sur sa dette.

Les dirigeants des pays les plus puissants de l’Union européenne avaient de bonnes raisons de sortir le carnet de chèques. Ils ne voulaient pas d’une faillite de la Grèce et sa sortie de l’euro et de l’UE, ils craignaient que la chute d’un domino entraîne l’effondrement de tout l’échafaudage financier. Ils comptaient profiter de l’occasion pour imposer à la population grecque les mesures anti-ouvrières et d’austérité que les gouvernements grecs hésitaient à mettre en œuvre. Il s’en est suivi, plan après plan, un recul considérable du niveau de vie des travailleurs grecs : réduction de moitié des pensions de retraite, baisse directe des salaires, flexibilisation des salarié-e-s, dégradation accélérée des services publics, en même temps qu’étaient privatisées ce qui était rentable des entreprises publiques. La bourgeoisie grecque, par contre, les armateurs entre autres, et aussi l’Église orthodoxe ont été soigneusement épargnées.

Ni l’injection de liquidités qui encourage la spéculation ni l’austérité qui réduit les capacités de consommation et aggrave la récession ne sont une solution à la crise. Elles ne font que l’aggraver au contraire. La dette de la Grèce est plus élevée aujourd’hui, avec 325 milliards d’euros, qu’en 2009 et c’est bien pour cela qu’un délai de paiement lui a été accordé le 22 juin. Mais le seul problème des capitalistes et de leurs représentants, c’est de pouvoir continuer à percevoir les intérêts, la dime qu’ils prélèvent sur les populations, les travailleurs, de rassurer les marchés, renflouer les banques, avoir en un mot, comme ils le disent dans leur jargon, une « économie saine » qui donne confiance aux investisseurs, qui leur donne la certitude de pouvoir pressurer les travailleurs et la population.

Les leçons de la crise grecque et européenne

Les événements en Grèce ont fourni une expérience extrêmement importante pour les luttes à venir. Il y a eu une énorme combativité de la jeunesse, des salarié-e-s, d’une grande partie de la population contre les plans d’austérité, les diktats de la troïka (UE, BCE, FMI) et, parallèlement, l’effondrement des partis traditionnels et l’émergence de Syriza, dont le dirigeant, Tsipras, est aujourd’hui chef du gouvernement et zélé maître d’œuvre des réformes de la troïka.

La victoire de Syriza en janvier 2015 avait suscité beaucoup d’espoir. Elle était ressentie comme une victoire de ceux qui refusaient l’austérité. Beaucoup pensaient qu’elle ouvrait une possibilité qu’il y ait une autre politique en Europe que celle menée par tous les gouvernements et le Front de gauche et des responsables syndicaux utilisaient l’exemple de Syriza pour promouvoir la perspective d’un « bon gouvernement de gauche », d’un gouvernement anti-austérité qui serait en capacité, dans le cadre des institutions, sans qu’il y ait besoin de luttes d’ampleur ou de bouleversement révolutionnaire, sinon de satisfaire les besoins des classes populaires, du moins d’adoucir les politiques d’austérité menées.

Mais Tsipras et son gouvernement se sont pliés aux diktats de la troïka et lui ont fait allégeance. Cette capitulation était inscrite dans ses choix politiques, ceux aussi de Syriza qui n’a jamais prétendu être autre chose qu’un mouvement réformiste, qui n’a jamais appelé les travailleurs à s’organiser, se mobiliser avec l’objectif de prendre le contrôle de l’économie, n’a jamais non plus fait appel aux travailleurs des autres pays d’Europe. Or il est impossible de s’opposer aux mesures anti-ouvrières sans une mobilisation qui se donne comme objectif la prise du pouvoir par les travailleurs.

Une autre leçon de l’expérience grecque est qu’il n’y a pas de limite aux reculs que peuvent faire subir les dirigeants du monde aux peuples. Klaus Regling, le directeur général du Mécanisme Européen de Stabilité, répond quand on lui demande combien de temps la Grèce devra faire des réformes pour rassurer les marchés : « la mise en œuvre des réformes est une tâche permanente. Elle n’est jamais achevée. C’est vrai pour tous les pays du monde, pour tous les pays de l’Union européenne et donc aussi pour la Grèce. »

Le pillage des peuples par le biais de la dette s’inscrit dans l’offensive des multinationales pour maintenir leurs profits menacés par la violence de la concurrence internationale en dépossédant les travailleurs de la partie la plus grande possible des richesses qu’ils produisent. Après avoir ruiné les populations des pays pauvres et émergents, puis de la périphérie de l’Europe, elles s’attaquent maintenant aux pays les plus riches de l’Europe. Cette fuite en avant dans la course acharnée pour pressurer les travailleurs du monde entier prépare de nouvelles crises où la question de la dette sera décisive. La défense des conditions de vie des travailleurs, de la population, de leurs besoins fondamentaux est indissociable du combat politique pour mettre fin à la domination de la finance, par le biais en particulier de la dette.

Annulation de la dette, expropriation du secteur financier et pouvoir des travailleurs

C’est à cette situation que nous devons nous préparer, construire à travers notre activité quotidienne et les mobilisations une perspective révolutionnaire, œuvrer à la construction d’un mouvement d’ensemble du monde du travail et de la jeunesse qui se donne un programme pour ses luttes, un programme d’urgence sociale et démocratique, la satisfaction des besoins fondamentaux de la population, pas de salaire inférieur à ce qui est nécessaire pour vivre décemment, un travail et un salaire pour toutes et tous, des services publics qui assurent les droits à la santé, à l’éducation, à la culture. Un programme dont la mise en œuvre signifie s’attaquer au pouvoir de l’oligarchie financière, annuler la dette de l’État, exproprier le secteur bancaire et financier, créer un monopole public bancaire qui permette d’orienter le crédit, indispensable au fonctionnement de l’économie, vers une production de biens et de services qui satisfasse les besoins de la population et qui puisse garantir aux artisans et commerçants les moyens financiers de mener leur activité.

Cette annulation de la dette, le gouvernement des travailleurs y a procédé par décret en février 1918. Les bolcheviks ont réalisé ce que le soviet de Pétrograd avait voté le 2 décembre 1905, sans pouvoir le mettre en œuvre, puisque ses membres furent arrêtés le lendemain. Le « Manifeste financier » du soviet disait entre autres ceci :

« Il n’y a qu’une issue : il faut renverser le gouvernement, il faut lui ôter ses dernières forces. Il faut tarir la dernière source d’où il tire son existence : les recettes financières. C’est nécessaire non seulement pour l’émancipation politique et économique du pays, mais, en particulier, pour la mise en ordre de l’économie financière de l’État.

« En conséquence, nous décidons que :

« On refusera d’effectuer tous versements de rachat des terres et tous paiements aux caisses de l’État. On exigera, dans toutes les opérations, en paiement des salaires et des traitements, de la monnaie-or, et lorsqu’il s’agira d’une somme de moins de cinq roubles, on réclamera de la monnaie sonnante.

« On retirera les dépôts faits dans les caisses d’épargne et à la Banque d’État en exigeant le remboursement intégral.

« L’autocratie n’a jamais joui de la confiance du peuple et n’y était aucunement fondée.

« Actuellement, le gouvernement se conduit dans son propre État comme en pays conquis.

« C’est pourquoi nous décidons de ne pas tolérer le paiement des dettes sur tous les emprunts que le gouvernement du tsar a conclus alors qu’il menait une guerre ouverte contre le peuple. »

Et de la même façon que les bolcheviks concevaient cette lutte comme une lutte internationale, s’adressant aux peuples par-dessus la tête de leurs gouvernements, nous considérons que l’arène de ce combat est d’emblée européenne avant d’ailleurs d’être plus large et mondiale. Une arène européenne non pas au sens où tous les peuples d’Europe se soulèveraient ensemble, spontanément, mais au sens où il nous faut envisager une politique qui s’adresse aux travailleurs, aux populations des autres pays d’Europe, qui mette en avant la perspective de renverser les institutions actuelles de l’Union européenne qui sont un instrument au service de la rapacité des bourgeoisies européennes et tout en défendant l’idée d’une assemblée constituante des peuples européens pour déterminer sous quelle forme ils veulent coopérer, nous nous prononcerions pour la forme d’Etats-Unis socialistes d’Europe, une fédération de républiques socialistes d’Europe.

Certains militants défendent l’idée que « l’erreur » de Tsipras serait qu’il n’est pas sorti de l’euro et de l’UE. Peut-être que dans leur lutte pour renverser le capitalisme, les travailleurs ayant conquis le pouvoir dans un pays d’Europe seront contraints de sortir de l’euro tout en appelant, encourageant, aidant ceux des autres pays à les rejoindre. Il est d’ailleurs peu probable, comme tenu du degré d’imbrication des économies nationales atteint aujourd’hui par le capitalisme mondialisé, qu’un mouvement révolutionnaire né dans un pays puisse se développer sans se propager autour de lui. C’est pourquoi nous combattons le nationalisme et toute solution souverainiste qui procède de préjugés réactionnaires. Nous inscrivons notre combat dans la lutte pour une Europe des travailleurs et des peuples qui soit un instrument de la révolution mondiale pour en finir avec la domination du capitalisme, l’exploitation et la concurrence dévastatrices, les guerres qu’elles engendrent, le saccage de la planète et pour construire une société socialiste, communiste.

Galia Trépère

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