Il y a cent ans, du 25 au 30 décembre 1920, se tenait le Congrès de Tours qui vit la scission de la social-démocratie et donna naissance au Parti communiste. Cette rupture s’inscrit dans une vague révolutionnaire internationale contre la guerre impérialiste de 14-18 : Octobre 17 en Russie, révolution en Allemagne, en Hongrie, grèves insurrectionnelles en Italie, grèves et mutineries en France et dans de nombreux pays. Le communisme devenait une réalité, à travers une lutte d’émancipation dont s’emparaient des millions de travailleurs.

Avec la dégénérescence contre-révolutionnaire du stalinisme, il est devenu aux yeux du plus grand nombre un synonyme de totalitarisme, dictatures, prisons pour les peuples, utilisé comme repoussoir par les défenseurs du capitalisme…

L’effondrement du « bloc communiste » dans les années 1989-1991 provoqua l’euphorie du capital qui proclame sa victoire, la « fin de l’histoire »… alors que déjà son nouvel ordre mondial se fissurait avec une succession de crises financières et économiques et de nouvelles guerres. Thatcher pouvait bien affirmer dans les années 80 « There is no alternative » pour imposer l’offensive libérale et impérialiste, la deuxième mondialisation ouvrait une période d’instabilité permanente qui allait déboucher sur un renouveau des révoltes : contre-sommets « altermondialistes », mouvement mondial contre la guerre en Irak en 2003 ; et après la crise des années 2007-2008, Occupy Wall Street, Indignados, révolutions dans le monde arabe pour aujourd’hui gagner la planète…

Aujourd’hui, l’anticapitalisme a conquis une nouvelle popularité. Chanté et crié dans les manifestations, il a besoin de retrouver un projet politique traçant la perspective d’un pouvoir démocratique et révolutionnaire des travailleurs sans lequel il sera impossible d’écrire un autre avenir, sans exploitation ni oppression. La course à la faillite du capitalisme mondialisé redonne à ces aspirations une nouvelle vigueur, le « spectre du communisme » est toujours là.

Naissance, ruptures et ambiguïtés

Au Congrès de Tours, plus de 70 % des mandats représentant entre 120 et 130 000 militants se prononcent pour adhérer à la Troisième Internationale, construire le parti communiste, section du « parti mondial de la révolution », en rupture avec la politique réformiste et la participation à l’Union sacrée des principaux dirigeants sociaux-démocrates. Mais la motion majoritaire favorable à cette adhésion est portée par Cachin et Frossard, l’un ancien défenseur de la guerre, et l’autre d’une tendance « pacifiste et patriote »… Bien des ambiguïtés et difficultés demeuraient sur la voie de la construction d’un parti authentiquement révolutionnaire, pensant et agissant dans la lutte des classes dans la perspective de la prise du pouvoir.

A la déclaration de la guerre en août 1914, la grande majorité des dirigeants socialistes et de la CGT avaient trahi leurs engagements, devenant ministres ou conseillers d’État, votant les crédits de guerre, faisant l’apologie de la patrie pour envoyer travailleurs et paysans dans les tranchées.

Face à la faillite de la IIème internationale, ils n’étaient qu’une minorité, avec Lénine, Rosa Luxembourg, Trotsky, Liebknecht, et en France quelques militants syndicalistes révolutionnaires, à maintenir des positions internationalistes, pour l’indépendance de la classe ouvrière, faire la guerre à la guerre, refuser de voter les crédits, désigner leur propre impérialisme comme leur propre ennemi, affirmer que les travailleurs n’ont pas de patrie. Ils sont poursuivis, certains arrêtés. A Zimmerwald, ils organisent, avec un courant pacifiste, une conférence en septembre 1915 qui s’adresse aux travailleurs de tous les pays : « Ouvriers et ouvrières, mères et pères, veuves et orphelins, blessés et mutilés, à vous tous qui souffrez de la guerre et par la guerre, nous vous crions : Par‑dessus les frontières par‑dessus les champs de bataille, par‑dessus les campagnes et les villes dévastées : Prolétaires de tous les pays, unissez‑vous ! »[1]. La délégation française est composée de deux syndicalistes minoritaires, Merrheim et Bourderon, de ce courant dont Trotsky dira que « le syndicalisme révolutionnaire d'avant-guerre était l'embryon du parti communiste. »[2]

Ils sont convaincus que la guerre va provoquer grèves et révoltes, des possibilités révolutionnaires. Cette remontée des luttes commence en 1915, en Angleterre, France, Allemagne, Russie. Elle devient une vague révolutionnaire. En octobre 17, en Russie, les travailleurs prennent le pouvoir avec le Parti bolchevik. En France, des soldats se mutinent, des milliers de travailleurs, dont beaucoup de femmes, font grève et s’engagent politiquement.

Portés par la montée révolutionnaire, pour lui ouvrir une perspective, les bolcheviks et les militants internationalistes fondent en 1919 la 3ème internationale pour « généraliser l'expérience révolutionnaire de la classe ouvrière, débarrasser le mouvement des mélanges impurs de l'opportunisme et du social-patriotisme, unir les forces de tous les partis vraiment révolutionnaires du prolétariat mondial et par là même faciliter et hâter la victoire de la Révolution communiste dans le monde entier »[3].

Ils mesurent aussi que la vague révolutionnaire entraîne nombre de ralliements opportunistes, comme ceux de Cachin et Frossard. Ils écrivent : « De plus en plus souvent, des Partis et des groupes qui, récemment encore, appartenaient à la II° Internationale et qui voudraient maintenant adhérer à l'Internationale Communiste s'adressent à elle, sans pour cela être devenus véritablement communistes. La II° Internationale est irrémédiablement défaite. Les Partis intermédiaires et les groupes du « centre » voyant leur situation désespérée, s'efforcent de s'appuyer sur l'Internationale Communiste, tous les jours plus forte, en espérant conserver cependant une « autonomie » qui leur permettrait de poursuivre leur ancienne politique opportuniste ou « centriste ». L'Internationale Communiste est, d'une certaine façon, à la mode. » [4]

Les 21 conditions d'adhésion à l'Internationale communiste, « La II° Internationale est irrémédiablement défaite »

Pour s'opposer à ces pressions opportunistes, le deuxième congrès, en juillet 1920, adopta 21 conditions d’admission[5] dont la première précisait : « La propagande et l'agitation quotidiennes doivent avoir un caractère effectivement communiste ». Les conditions fixaient une orientation internationaliste, anticolonialiste, de lutte contre les guerres et contre le réformisme, etc. Leur objectif était d’écarter les opportunistes, en armant les travailleurs, les militants, d’une politique pour construire leurs propres directions et exercer leur pression sur les dirigeants ralliés… comme Cachin et Frossard, qui tout en défendant l’adhésion, exprimaient leurs réserves sur les 21 conditions au nom de leur autonomie.

Dans le parti, le renouveau des luttes avait amené de nouvelles générations de militants qui n’étaient pas en mesure de se donner leur propre direction. D’autant qu’une partie des syndicalistes révolutionnaires expérimentés restaient défiants et refusaient de rejoindre le PC, même si Trotsky les appelait à s’engager pour mener la bataille contre les opportunistes.

Ces difficultés ne purent jamais être réellement dépassées. D’un côté, le Parti communiste des années 20 aidait les travailleurs à mener des grèves dures. Il engageait des campagnes radicales contre le colonialisme. Avec le Parti communiste allemand, ils organisaient l’action des travailleurs des deux pays contre l’occupation de la Ruhr par l’État français, ce qui valut la prison à nombre de ses dirigeants. Et dans le même temps, L’Humanité continuait de refléter des préoccupations parlementaires, conciliante avec la social-démocratie et les syndicalistes réformistes, entretenant des ambiguïtés sur la République, la religion, au lieu d’armer les travailleurs d’une politique pour leur propre émancipation.[6]

Des ambiguïtés à la prise en main par Staline…

Ces ambiguïtés n’auraient pu se résoudre que par l’expérience collective et démocratique dans la lutte des classes, mais la mise au pas de la 3ème Internationale par Staline, à partir de la fin 1924, s’abat sur tous les PC, faisant régner un régime de caserne. Au nom du communisme, d’un héritage usurpé de Lénine, Staline fait de l’Internationale un outil au service des intérêts de la bureaucratie, nouvelle caste dirigeante en URSS. La ligne du « socialisme dans un seul pays » sert à faire taire ceux qui continuaient à porter les perspectives de la révolution internationale.

En France, la direction du PC combat ceux qui critiquent cette politique. Parmi eux, voilà ce que Rosmer, Delagarde et Monatte répondent en novembre 1924 avant le congrès de 1925 : « Du haut en bas du Parti, on établit une cascade de mots d'ordre auxquels on doit obéir sans comprendre et surtout sans murmurer autre chose que le sacramentel : Capitaine, vous avez raison ! Une mentalité de chambrée se crée et les mœurs de sous-offs s'installent. Il n'est question que d'appareil à faire fonctionner, de permanents à instituer. Bientôt la bureaucratie du Parti fera la pige à celle de l’État français […] Des perroquets communistes peuvent seuls parler sans rire de l'unité monolithique du Parti Communiste français. S'il est un parti composé de morceaux très divers, c'est bien le nôtre. Leur fusion promettait d'être lente et les fondeurs étaient tenus de veiller ferme. A coup sûr, des événements révolutionnaires auraient activé cette fusion et rejeté des scories ; ils ne se sont pas produits. A défaut, c'est le travail collectif de chaque jour, modeste et tenace, qui pouvait l'opérer. […] L'importance du Congrès prochain ne peut échapper à l'ensemble des membres du Parti. Ce qui est important, ce n'est pas que nous puissions y être frappés d'exclusion, c'est que, sous l'étiquette de la bolchévisation, on y aggrave les méthodes autocratiques actuelles, qui sont bien le plus flagrant désaveu du bolchévisme et du communisme. »[7]

La stalinisation ne faisait que commencer. Après avoir connu plusieurs échecs dans les années 20, l’Internationale stalinisée franchit un seuil sans retour dans les années 30. Elle fut incapable de réagir pour barrer la route du pouvoir au nazisme en Allemagne et elle signa pour la première fois des alliances avec des gouvernements bourgeois (Pacte Laval-Staline en 1935), avant de s’associer à la politique des Fronts populaires.

Au moment où en France et dans les colonies, à partir de 1934, une remontée de la combativité ouvrière s’engageait, le PC défendait la « démocratie française » et le « bleu-blanc-rouge ». Les résultats électoraux, les adhésions, l’aura de la Révolution russe servaient de caution… et de justification à la répression interne contre les militants qui contestaient, comme dans l’internationale où Staline avait ordonné l’élimination physique de milliers d’opposants, dont l’assassinat de Trotsky.

De l’intégration aux institutions à la liquidation du parti

Avec Thorez, le PC met tout son poids pour contenir la grève générale de mai-juin 1936. Pour la première fois, en rupture avec les orientations de sa fondation, il soutient un gouvernement contre les travailleurs. Il ne fut plus jamais question d’une politique révolutionnaire, pour la prise du pouvoir des travailleurs par eux-mêmes.

Il cautionne le pacte de non-agression signé entre le régime nazi et l’URSS (août 1939), en même temps que ses députés votent des crédits militaires à Daladier pour préparer la guerre. Cela n’empêche pas l’Assemblée élue du Front populaire de voter la dissolution et l’interdiction du Parti communiste. Le retour de balancier après les luttes de 1936 donne toute sa force à la réaction. Pendant la 2nde Guerre mondiale, le PC, devenu PCF, se soumet à De Gaulle et participe au gouvernement de 1944 à 1947, réprimant les luttes contre le colonialisme et s’opposant aux grèves ouvrières.

En 1947, le début de la Guerre froide et la pression des grèves l’obligent à quitter le gouvernement. Une nouvelle période de l’histoire du PC commence, celle d’une difficile intégration à l’État, freinée par son implantation dans la classe ouvrière, son poids dans la CGT, et par les liens maintenus avec l’URSS pendant la Guerre froide. Mais cette intégration devient son seul objectif, à travers le « communisme municipal », le parlementarisme, la recherche d’une reconnaissance par la bourgeoisie pour revenir au gouvernement.

Le PCF, comme parti réformiste, ne se distingue plus que par son influence sur la classe ouvrière. La politique d’Union de la gauche avec le PS fait progressivement de lui son satellite.

La participation au gouvernement Mitterrand, de 1981 à 1984, avec la politique de rigueur contre les travailleurs, provoque son déclin électoral, il perd un grand nombre de maires et de députés. De 1997 à 2002, il participe sous les ordres de Jospin, au gouvernement qui a le plus privatisé l’économie. Les deux fois, l’extrême-droite progresse fortement.

En cautionnant l’offensive libérale de la bourgeoisie, les dirigeants du PC ont liquidé leur propre parti, sacrifiant leur influence, ne réunissant plus qu’autour de 2 % de l’électorat. Ils ont contribué à la démoralisation du monde du travail et de milliers de militants politiques et syndicaux dont le mouvement ouvrier paye encore aujourd’hui le prix.

Malheureusement, le mouvement révolutionnaire ne sut pas donner une réponse à cette rupture du monde du travail avec le PC qui pendant des décennies avait imposé, y compris par la force, son influence dans le monde du travail et sa mainmise sur la CGT. Cela aurait été possible au lendemain de la chute du Mur et surtout après le mouvement de 1995 et au début du siècle quand Lutte ouvrière et la LCR eurent 5 élus au parlement européen avant de rassembler plus de 10% des voix à l'élection présidentielle de 2002. Le poids du passé perpétuait les divisions paralysantes au sein du mouvement trotskyste empêchant ne serait-ce que de jeter les bases communes d’un parti des travailleurs. Il a cependant maintenu vivante la perspective révolutionnaire, socialiste et communiste, et conquis une réelle influence dans le monde du travail, ses luttes sociales et politiques, une influence qui a besoin de se dégager du passé pour oser s’affirmer elle-même comme force motrice de l’émergence d’un nouveau parti du monde du travail dont la nécessité est inscrite dans l’évolution historique.

Faire vivre « le spectre du communisme » à l’heure du capitalisme mondialisé

Le PC ne s'est pas remis de ses trahisons et capitulations. Comme pour le PS, les classes populaires se sont détournées de lui.

Cependant, pour paraphraser Marx et Engels qui écrivaient dans Le Manifeste communiste « Un spectre hante l'Europe : le spectre du communisme »[8]… aujourd'hui le spectre hante le monde malgré le stalinisme, la Chine et la Corée du Nord qui servent toujours de repoussoir aux classes dominantes pour combattre le marxisme.

Aux USA, Trump et ses soutiens ont soudé leurs troupes dans une campagne offensive pour choisir entre « le cauchemar socialiste ou le rêve américain », agitant la menace de voir les USA « gouvernés par des marxistes et des communistes ». Le spectre hante les classes dominantes…

La violence de l’exploitation et des rapports sociaux fait naître en permanence l’aspiration à d’autres relations, une autre organisation sociale. Les mouvements de ces dernières années, des Nuits debout aux Gilets jaunes, ont été traversés de ces débats : nouvelles formes démocratiques, société sans argent, gouvernance mondiale, partage des richesses…

Les solutions à ces questions ne viendront que de la démocratie la plus vivante, celle des luttes de la classe la plus nombreuse qui produit toutes les richesses et fait tourner la société. Comme l’expliquaient Marx et Engels, elles « ne reposent nullement sur des idées, des principes inventés ou découverts par tel ou tel réformateur du monde. Elles ne sont que l'expression générale des conditions réelles d'une lutte de classes existante, d'un mouvement historique qui s'opère sous nos yeux. » (Le Manifeste)

Jamais ces conditions réelles n’ont connu un tel développement, accentuant les contradictions du capitalisme, créant les conditions de son renversement. Par l’internationalisation et la socialisation de la production et des échanges, la mondialisation jette les bases d’une économie socialiste internationale. Pour la première fois, le prolétariat, dans toute sa diversité, est devenu la classe la plus nombreuse au monde. La crise environnementale pose le problème d’une planification démocratique à l’échelle du monde. Les nouvelles technologies créent les conditions d’une coopération internationale et d’une démocratie directe.

Le « mouvement historique » qui « s’opère sous nos yeux » accumule les facteurs révolutionnaires qui transforment les consciences et rendent insupportables la contradiction entre ce qui serait possible et ce qui est.

S'inscrire dans la continuité du socialisme et du communisme pour œuvrer à l'émergence d'un nouveau parti de travailleurs

La crise actuelle de l’humanité est celle du projet révolutionnaire, socialiste et communiste, indispensable pour que les travailleurs réalisent les possibilités contenues dans le développement international de leur propre classe, pour mettre un terme aux reculs et aux destructions provoqués par le capital.

Formuler ce projet, écrire sa continuité a besoin de l’expérience accumulée par l’ensemble du mouvement révolutionnaire dans sa diversité réuni au sein d’un nouveau parti pour l’émancipation des travailleurs par eux-mêmes.

Notre tâche est d’aider le monde du travail, ses militant.e.s à penser leur révolte, leurs aspirations, jusqu’à leurs conséquences radicales, un pouvoir pour le renversement de la propriété capitaliste et des États qui la servent.

Les diverses forces qui contestent ce système prennent conscience qu’elles se rejoignent dans un seul et même combat de classe, celui des exploités et opprimés. Forces de la jeunesse qui refuse d’être sacrifiée par ce monde sans avenir ; des migrants et travailleurs de toutes origines porteurs d’un monde débarrassé du racisme ; des artisans, commerçants et paysans prolétarisés ; des femmes dont la révolte s’étend sur tous les continents ; des travailleuses et travailleurs dont les combats pour des droits démocratiques et sociaux sont ceux des 99 %.

Les luttes et les révoltes expriment l’aspiration à l’égalité, à la démocratie… Elles construisent l’avenir. La démocratie active et directe dans la lutte, de l’assemblée au comité de grève, du collectif interpro aux plus larges coordinations, c’est l’expérience collective pour penser son action, penser la société et l’avenir… une étape vers la prise du pouvoir par les travailleurs pour eux-mêmes, un chemin concret entre les luttes immédiates et la perspective révolutionnaire, socialiste, communiste.

François Minvielle

 

[1]     Conférence de Zimmerwald, Compte-rendu officiel et Manifeste, 5-8 septembre 1915, https://www.marxists.org/francais/inter_com/1915/zimmerwald.htm

[2]     Léon Trotsky, Lettre à P. Monatte, 13 juillet 1921, https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1921/07/lt19210713.htm

[3]     I° Congrès de l'I.C., Manifeste de l'Internationale Communiste aux prolétaires du monde entier !, Mars 1919, https://www.marxists.org/francais/inter_com/1919/ic1_19190300h.htm

[4]     II° Congrès de l'I.C., Conditions d'admission des Partis dans l'Internationale Communiste, Juillet 1920, https://www.marxists.org/francais/inter_com/1920/ic2_19200700b.htm

[5]     II° Congrès de l'I.C., Conditions d'admission des Partis dans l'Internationale Communiste, Juillet 1920, https://www.marxists.org/francais/inter_com/1920/ic2_19200700b.htm

[6]     Léon Trotsky, Lettre à Lucie Leiciague sur L'Humanité, 23 juillet 1921, https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1921/07/23071921.htm

[7]     Rosmer, Delagarde, Monatte, Lettre aux membres du Parti communiste, 22 novembre 1924, https://www.marxists.org/francais/rosmer/works/pcf_1924/ar19241024_3.htm

[8]     Marx et Engels, Le manifeste du Parti communiste, 1847, https://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000a.htm

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