Macron a voulu mettre le pays à sa botte, il le dresse contre lui ! Nous pouvons le faire plier, lui et ses amis du CAC40, par la grève, les blocages, les manifestations !
- Par Galia Trépère
En usant du 49.3, Macron voulait montrer son pouvoir, plier le mouvement, les travailleurs et les militant.e.s, celles et ceux qui contestent sa politique, à sa volonté, la volonté des groupes capitalistes dont il est le serviteur. « En l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands », a-t-il précisé. Pour ses amis du CAC40, pour leurs profits et dividendes, pas question de céder à la pression de l’opinion populaire, à deux mois de grandes manifestations et de grèves, comme il en a éclaté aussi dans plusieurs pays d’Europe.
La faillite de Silicon Valley Bank et la menace de crise financière, le capitalisme malade de lui-même…
- Par Daniel Minvielle
Depuis l’annonce, vendredi 10, de la faillite de Silicon Valley Bank (SVB), seizième banque des Etats-Unis, ainsi que de deux autres banques de moindre importance (Silvergate mercredi 8, Signature Bank dimanche 12), des craquements se sont fait entendre et se sont répercutés dans le système financier mondial. En Europe, les indices boursiers, dont le CAC40, se sont effondrés, tout comme le cours des banques, telles BNP Paribas, Société Générale, etc. Le Crédit Suisse, un fleuron du « paradis de la finance », se retrouvait, en début de semaine, au bord de la faillite, ainsi qu’une quatrième banque américaine, First Republic…
Retour sur 1995, le mouvement de novembre-décembre, le score d’Arlette Laguiller à la présidentielle : un tournant, une occasion manquée, des enseignements pour aujourd’hui
- Par Yvan Lemaitre
Depuis presque un mois, les comparaisons et analogies fleurissent entre le mouvement contre la réforme des retraites et le mouvement contre le plan Juppé contre les retraites et la Sécurité sociale de novembre-décembre 1995. Ce retour à 95 nous aide à mettre en perspective le mouvement actuel, à comprendre sa place dans l’évolution sociale et politique des rapports de force afin de nous permettre de mieux comprendre nos tâches actuelles et à venir à la lumière de l’expérience passée, d’en tirer les enseignements, de mesurer nos limites pour mieux les surmonter. Chaque mouvement a sa spécificité, son caractère inédit. La période qui voit le mouvement de novembre-décembre 95 répond à des caractéristiques bien différentes de celles que nous connaissons aujourd’hui. Elle s’inscrit dans un moment politique particulier déterminé à l’échelle internationale par les suites de la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’URSS. L’offensive libérale et impérialiste orchestrée par les USA triomphe. Ici, on sort des années 1980, avec les réformes libérales des gouvernements Mitterrand, les politiques d’austérité. La gauche s’est totalement intégrée à la politique et à l’idéologie libérales, participe sans réserve à l’offensive capitaliste alors que le PC est vidé de toute force après sa participation au gouvernement Mitterrand et l’effondrement de la bureaucratie issue du stalinisme sans autre perspective que la liquidation de l’URSS pour rejoindre le monde capitaliste occidental, l’affairisme le plus corrompu.