Ce n’est pas aux travailleurs de payer la dette qui nourrit le CAC40
- Par Christine Héraud
La journée de grève du 19 mars pour les salaires, appelée par l’intersyndicale de la Fonction publique a mobilisé 100 000 manifestant·es dans les différentes villes selon la CGT. Les cortèges étaient en grande partie animés par les salarié·es de l’Education, principalement celles et ceux des collèges mobilisés depuis la grève du 1er février contre la dégradation des conditions de travail, le manque de moyens, de personnels et de postes, la réforme du « choc des savoirs ». Le nombre de grévistes dans les écoles comme dans la majorité des autres secteurs du public a été très modeste, 6,4 % d’après le ministère de la Fonction publique. Même si les chiffres officiels ont pour habitude de sous-estimer la réalité, ils soulignent le décalage entre une colère profonde des salarié·es et le peu d’intérêt et la lassitude que suscitent ces journées sans lendemain appelées par des directions syndicales discréditées qui refusent d’organiser l’affrontement avec le gouvernement, laissant croire à une possible négociation alors qu’il est à l’offensive contre le monde du travail et les classes populaires.
Élections truquées, guerre barbare, attentat terroriste, la tyrannie de Poutine, produit du nationalisme grand russe et de l’offensive de l’Otan, minée par sa propre violence
- Par Galia Trépère
Vendredi, un terrible attentat a fait 137 morts et plus d’une centaine de blessés dans une salle de concert à Moscou où allait se dérouler un concert de rock. Des hommes armés en tenue de camouflage ont fait feu sur les spectateurs et provoqué un énorme incendie dans le bâtiment. Cet horrible massacre revendiqué par l’État islamique n’est pas sans rappeler les prises d’otages par des terroristes tchétchènes en 2002 à Moscou et dans le Caucase russe en 2004, dont le bilan sanglant, des centaines de morts, avait été dramatiquement aggravé par l’assaut d’une violence inouïe des troupes spéciales russes.
Biden-Trump, les candidats d’un capitalisme sénile en décomposition qui menace la planète…
- Par Yvan Lemaitre
Confirmés à l’issue des primaires du Super Tuesday, mardi 12 mars, sans surprise, Biden et Trump seront respectivement les candidats des machines électorales démocrate et républicaine pour la présidentielle de novembre 2024 aux USA. Le sortant, âgé de 81 ans, manifeste une fragilité et une certaine confusion dans les propos, le milliardaire, ex-président postulant à un nouveau mandat, est sous le coup de quatre procédures judiciaires, d’une amende de 454 millions de dollars sans oublier les accusations concernant sa responsabilité dans le coup de force du 6 janvier 2020 contestant la légitimité de l’élection de Biden. Un agité fantasque, brutal, aux propos et aux actes violents cherche sa revanche, sa vengeance en flattant tous les préjugés réactionnaires contre un vieux politicien sur le retour à l’intelligence déficiente…